Ma rencontre avec Katy de Fressimouss: la reine de la saponification à froid !

 

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J’ai été contactée un beau matin de mars, par une petite savonnerie des Deux Sèvres, pour une mission un peu particulière : tester un savon liquide.

Le sentir, le palper, examiner sa texture, sa couleur, son conditionnement, passer au crible la formulation de son étiquette, l’onctuosité de sa mousse, sa fragrance, son effet sur la peau, avant, après, pendant, bref, faire une étude sérieuse et approfondie, avec un seul mot d’ordre : OBJECTIVITE.

Les consignes étaient claires, pas de compliments à la pelle, ni de retours artificiellement élogieux, non, juste un ressenti, authentique et honête.

J’acceptai avec joie la mission, impatiente de découvrir le produit.

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48 heures chrono, plus tard, j’étais en possession de la petite merveille, prête à la disséquer sous toutes ses coutures.

C’est sa formulation qui m’a interpelée en premier lieu. Un savon liquide, sans base lavante, sans tensio-actifs, sans conservateurs, ni paraben, sans produits chimiques ni de synthèse, sans colorants…mais avec juste des huiles de coco, tournesol, sésame, ricin, olive et de l’huile essentielle de mandarine verte, toutes issues de l’agriculture biologique beaucoup d’amour, et c’est tout …autant dire qu’un tel produit ne court pas le marché.

Sa composition témoigne d’une volonté délibérément engagée, celle de créer un produit « safe » tant pour la peau que pour l’environnement, car ce savon liquide lave en toute douceur sans agresser l’épiderme mais en plus il ne pollue pas l’eau…

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Fressimouss est une petite entreprise artisanale implantée depuis prés de 4 ans dans un minuscule village du sud des Deux Sèvres…Volonté assumée de redynamiser ces bourgs de charme ou de privilégier la rencontre directe avec le consommateur? Sûrement un peu des deux.
Avec pour point de départ, une gamme exclusive au lait de chèvre cru et bio et de miel, la savonnerie a depuis développé un panel plus étendu avec notamment des savons solides vegan, des cosmétiques, des produits d’entretien pour la maison, et le petit dernier le  fameux savon liquide qui mériterait plutôt l’appellation « d’huile de douche » tant sa texture est gourmande, généreuse et  réconfortante, et son usage une caresse sur la peau…

J’ai voulu savoir qui se cachait derrière cette savonnerie artisanale.

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Une jeune femme extraordinaire, Katy Randriant, Marseillaise de 38 ans, maman de 3 enfants, positive et souriante, naturelle et chaleureuse, drôle, dynamique,  à légère tendance hyperactive 😉

Véritable femme orchestre, Katy est présente sur tous les fronts, quand elle ne crée pas de nouveaux savons ou cosmétiques, elle les fabrique, ou les emballe. Elle réfléchi aux visuels qui sauront les mettre en valeur, accueille avec le sourire les clients à la boutique de l’atelier deux demi-journées par semaine, expédie rapidement les commandes passées via son site (www.fressimouss.com) tout en assumant pleinement la gestion et la comptabilité de son entreprise artisanale.

Elle fait TOUT et le fait bien !

Bref, des journées sans fin, qui loin de l’inquiéter, la stimulent et la rendent encore plus créative!

Le plus beau métier n’est-ce pas de vivre de sa passion ? Et vous allez constater par vous même, passionnée, Katy l’est complètement, c’est sans doute ce qui m’a émue, et m’a donné envie de poser un regard curieux et bienveillant sur son histoire et ses produits.

  • Qui est Katy?

D’origine espagnole, , née à Marseille où elle y a vécu ses 15 premieres années, elle a ensuite habité 15 ans sur la côte d’azur, avant de « s’expatrier » en Deux Sèvres depuis presque 10 ans maintenant.

« Le moteur de ce changement radical ? L’envie d’offrir à mes enfants une meilleurs qualité de vie. »

Des parents commerçants lui ont inculqué très jeune le  goût du travail.

« Les vacances et week end à bosser, j’ai connu. Cela a été très formateur pour la suite car inconsciemment j’ai acquis au fil des années des capacités, des connaissances, une forme d’expérience qui m’ont rendue plus mature. »

Son BTS « assistante de gestion » en poche, elle a travaillé dans des secteurs d’activité, tels que l’industrie, la pharmacie ou l’export.

Ses passions ? Elle s’est longtemps questionnée à ce sujet, car elle n’en a pas vraiment, au même titre que les hobbies ou les loisirs. Son trip, c’est le travail, la création, être stimulée, avoir des idées qui fusent.

On  l’a bien compris, Katy a tous les symptômes d’une « workaholic », faisant de son travail sa véritable passion !

« J’ai hélas peu voyagé, mais les quelques voyages que j’ai pu faire étaient fabuleux et très enrichissants. Je me suis donnée comme objectif 2018 de faire un voyage par an, et cette année, nous partirons tous à Madagascar ! J’ai hâte de découvrir cette ile, berceau des origines familiales de mon mari. »

« Mes lectures ? Rien de très « litteraire », je suis incapable de vous citer les derniers best sellers ou des auteurs en vogue, non! Les titres qui me font vibrer, seraient plutôt «comment faire pour ne pas être débordée ? » ou « trucs et astuces pour bien ranger sa maison » !

Des lectures détentes, amusantes, inspirantes. Toujours dans le theme du bien-être, de la spiritualité ou de la cosmétique naturelle.

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Elle aime la franchise, l’honnêteté, les bons repas, les apéros, la musique très éclectique en fonction de son humeur, les animaux, la nature, la mer et la chaleur !!!

Elle n’aime pas l’hypocrisie, les gens radins et profiteurs, la violence et la maltraitance surtout envers les plus faibles. Pas plus que la foule, les magasins, et acheter à tout va, d’ailleurs il parait que sa garde robe parle toute seule 😉

  • Pourquoi avoir choisi de fabriquer des savons ?

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« A la naissance d’Emy, mon deuxième enfant, j’ai été confrontée à ses violentes réactions face aux produits « conventionnels ». Une peau tellement irritée, qu’elle ne supportait plus rien , et saignait même parfois. Je me suis sentie totalement désemparée et impuissante à la soulager …

J’ignorais à ce moment là, que ce problème récurrent deviendrait le début de mon aventure savonnesque.

En attendant, je suivais scrupuleusement les prescriptions de ma dermatologue, mais les améliorations n’étaient pas flagrantes.

Et puis peu à peu, je me suis mise à éplucher les étiquettes pour comprendre ce que contenaient ces produits qui étaient censés soulager l’épiderme fragilisé de ma fille, et là, quelle ne fût pas ma stupeur lorsque je me suis rendue compte que la formulation était absolument catastrophique! Grand moment de colère et surtout d’incompréhension. Comment un professionnel de la santé pouvait m’orienter sur de tels produits ?

J’ai donc commencé à fabriquer des baumes et crèmes corporels moi-même,  et très vite, j’ai pu constater des améliorations sur la peau d’Emy. »

  • Tu parles de « savons à froid », peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste exactement ?

Le savon à froid est issu d’un procédé de fabrication appelé saponification à froid. La saponification c’est l’action même de transformer des huiles (corps gras) en savon. Contrairement à la saponification à chaud, nous ne faisons pas chauffer nos huiles ; nous faisons juste fondre les beurres solides afin de pouvoir les mélanger aux autres huiles liquides. Ce mélange huileux est mixé à un mélange d’eau et de soude, qui va transformer les huiles en pâte à savon ; la réaction chimique de ce mélange va former la glycérine.

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Donc si j’ai bien tout compris, l’avantage de la saponification à froid c’est de  conserver intactes les propriétés de chaque ingrédients puisque non chauffés, et d’obtenir de véritables savons de soins naturellement riches en glycérine. Ce processus de fabrication en fait un véritable savon haut de gamme de ceux que l’on nomme « surgras », plus hydratant, plus doux et plus nourrissants que tous les autres, et en plus ils sont « propres » d’un point de vue éthique et écologique.

« Tout à fait, et ce procédé donne l’opportunité de réaliser des savons pour chaque type de peau, en fonction des caractéristiques des éléments choisis. La saponification à froid est, pour cette raison, de loin le procédé le plus intéressant . »

  • En quoi l’arrivée de Fressimouss a-elle bousculé ta vie ?

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« Fressimouss n’a pas été au départ un vrai projet professionnel.

Avec comme point de départ, l’intention de soulager les problèmes de peau de ma fille, je découvre au hasard de mes recherches le fameux savon à froid et j’en commande un sur le net, avec du miel pour le côté cicatrisant, sa jolie peau métissée marque facilement et cicatrise mal. Première douche, émerveillement ! 

J’en cherche donc très vite un avec aussi du lait de chèvre réputé soulager les problèmes de peau, et là, je trouve soit l’un soit l’autre, jamais les deux. Autre difficulté, je ne parviens pas à identifier le pourcentage exact de lait, si c’est du vrai lait etc…

Je me dis « quel dommage, je pourrai en faire un extra moi ! » j’habite derriere une chevrerie , et à 5 km d’une apicultrice.

Et puis l’idée revenant sans cesse, je me suis lancé le pari d’essayer, je n’avais rien à perdre, salariée en CDI à temps plein, l’objectif était de me stimuler, c’était excitant et surtout ça répondrait à un besoin bien défini.

J’ai donc suivi le cursus habituel, formation, accompagnement, test, création auto-entreprise, fabrication etc….et au bout d’un an, mon premier savon au lait et au miel est né!

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J’étais tellement fière, la boucle était bouclée.

Sauf que, j’ai basculé peu à peu dans cette activité qui a éveillé ma curiosité et développé une passion naissante.

J’ai fais pendant 3 ans de la résistance, en ne cédant pas totalement à l’appel du savon, et en  conservant mon activité salariée à temps plein, puis à 80%, puis à 40%… Ce n’était jamais assez, et puis un jour, j’ai franchi le pas.

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Créer son entreprise artisanale vous oblige à sortir totalement de votre zone de confort, beaucoup de sacrifices, je m’auto finance totalement en réinvestissant ce que je gagne, je ne bénéficie d’aucune aide, ni subvention, ni crédit. Je fait beaucoup d’heures, travaille 6 jours sur 7, mais je sais au fond de moi que cela finira par payer un jour…

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Je tiens, bien entendu, à remercier mon mari pour soutien moral et financier, sans lui rien n’aurait été possible.

Vivre de sa passion ou du moins essayer d’en vivre, n’est pas une panacée ; il faut être prêt à beaucoup de sacrifices. »

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  • Quelles sont les personnes qui t’inspirent ?

« Oula….Trés bonne question, faudrait que j’y réfléchisse longtemps. Ceux qui me viennent à l’esprit c’est Nelson mandela, pour sa force mentale, Coco Chanel pour son audace et Eléanor d’aquitaine pour la force de son amour pour ses enfants… »

  • As-tu une routine « Healthy » ?

« Je m’y essaie régulièrement mais je ne suis, hélas, pas assidue : Velo elliptique; méditation, tentative culinaire multiple (graines, fruits, céréales …). Par contre je ne loupe pas mon gommage visage, tous les dimanches !

Je me démaquille à l’huile, en ce moment c’est aloe vera, j’utilise l’hydrolat de romarin en tonique « .

http://www.fressimouss.com/cosmetique/68-hydrolat-de-romarin-verbenone-bio.html,

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Pour finir, quelques gouttes d’huile d’avocat sur le visage le soir, et de l’huile de coco pour le corps.

http://www.fressimouss.com/home/92-huile-de-coco-vierge-bio.html?search_query=huile+de+coco&results=26

  • Quelles sont les valeurs que tu défends à travers Fressimouss ?

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« Mon activité est née un peu à l’envers, c’est pour cela que je  n’oublie pas de raisonner toujours en tant que consommatrice. Ce que j’ai en horreur, ce sont les mentions tapageuses sur les produits où l’on vente un actif qui est en fin de liste. Donc, pour mes produits je prône la transparence totale. Je ne prends pas de position sur le vegan ou non, je ne le suis pas mais je respecte ce choix.

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Bio , oui, mais label, non. En tout cas, tant que je pourrai m’en passer, je le ferai. Je pense que le vrai problème c’est que les gens ne comprennent pas toujours les liste INCI (nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques). Le rôle du label est d’ orienter, de rassurer le consommateur, c’est vrai, mais il ne faut pas qu’il devienne  le seul gage de qualité. »

Quand j’écris sur mes étiquettes de savons par exemple, qu’il y a du beurre de karité issu de l’agriculture biologique, vous pouvez me faire confiance ! Est-il vraiment nécessaire de payer un organisme pour accréditer cela ?

Croyez-moi, les démarches réglementaires  avant la mise sur le marché d’un produit sont nombreuses, incontournables, et très coûteuses, je suis passée par là…

Au lieu d’inventer des labels, qui coutent très cher aux petites structures, pourquoi ne pas rendre obligatoire l’etiquetage en francais, en plus de l’INCI ? En tout cas, moi, je le fais déjà. »

Ses savons respectueux de la peau et de la nature ont été remarqués par le label « slow cosmétique », qui les a intégré à leur mouvement créé pour une démarche plus raisonnable et écologique.

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  • Parmi tous tes savons et produits, lequel est ton « chouchou » et pourquoi ?

« Actuellement, j’utilise beaucoup le vegan mandarine pour mes cheveux http://www.fressimouss.com/savons-solides/135-surgras-vegan-romarinargile-verte.html, Ils réagissent très bien, j’ai longtemps cherché un savon-shampoing qui ne me rende pas le cheveu poisseux et visiblement je l’ai trouvé 😉

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  • Un petit truc ou une astuce beauté ?

Mon gommage : sel+huile d’olive

Mon masque : Miel+citron+huile d’olive

Mon démaquillant bi-phasé : hydrolat de romarin + huile de jojoba

Personnellement outre le savon liquide, j’ai souhaité tester d’autres savons comme les vegan à l’huile de sésame, « mandarine verte » et « vanille coco », et j’ai apprécié leur parfum subtil, leur mousse généreuse, et le film soyeux qu’ils déposent sur la peau après le rinçage. Quant au lait-miel, il tient lui aussi ses promesses de douceur, onctuosité, et hydratation. Ce sont d’excellents produits, « propres », avec peu d’ingrédients triés sur le volet.

Un seul bémol : il y a fort à parier que vous développiez une addiction à toute la gamme après les avoir essayés 😉

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Par son talent, son travail et sa volonté Katy veille au développement de sa savonnerie artisanale, tout en défendant des valeurs nobles, et c’est pour cela qu’elle mérite vraiment que l’on s’attarde sur sa petite production…

Vivre son rêve plutôt que de rêver sa vie, c’est sûrement ça la clef du bonheur selon Katy…

 

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Oh my cream! La petite bulle de bonheur…

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Connaissez-vous ce lieu enchanté où les pendules s’arrêtent, les boussoles s’affolent   et les filles disparaissent complètement des radars ?

Une adresse cosy et chaleureuse où l’on s’apprête à vivre une expérience unique, loin de l’ambiance survoltée des monstres de la grande distribution cosmétique. Intimiste, chic et épuré, gardé secret par les beautystas, et pour cause, il fédère toutes les marques les plus pointues présentes sur les marchés des quatre coins de la planète. Des plus connues comme Leonor Greyl, Ren, Shu Uemura, Esthederm, Christophe Robin.. aux plus confidentielles telles que Mon Huilette, Patyka, Joelle Ciocco, Tata Harper, Dermalogica ..

Cet écrin c’est Oh my cream ! un « concept store » conçu en 2013 par Juliette Lévy, une belle et brillante jeune femme tombée dans les produits de beauté quand elle était toute petite, qui, lassée par une offre surabondante, anarchique, et dépourvue de tout filtre de conseil, décide alors de créer sa propre enseigne pour ne distribuer que la crème de la crème…

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Pour l’heure OMC n’est présente que sur Paris, Lille, Bordeaux et Aix en Provence, mais d’autres points de vente ne sauraient tarder à éclore …

En attendant, savez-vous ce qui caractérise tous les produits sélectionnés par OMC ? Et bien je dirai les 3 E 😉

  • Ethiques :  En effet, dans les filets d’ OMC, seuls sont remontés les produits dont les formulations sont « clean and safe », c’est à dire sans phtalates, phenoxyéthanol, parabens, et autres ingrédients chimiques potentiellement agressifs. Notez que bon nombre d’entre eux sont 100% bio. Les autres, contenant des substances blacklistées, sont rejetés à la mer, faisant le bonheur des requins affamés de la grande distribution.
  • Esthétiques : Chez OMC on a bien défini la cible. L’offre s’adresse, à des filles exigeantes, super-calées en cosméto car hyper connectées via les réseaux sociaux, ou globe-trotters dans l’âme, esthètes, et qui savent parfaitement ce qu’elles veulent. Elles attendent un packaging épuré mais  chic, abritant un actif qui les fasse vibrer à travers une réelle expérience sensorielle, olfactive, et émotionnelle. Pour que leur coeur chavire, elles ont besoin de s’approprier le produit, elles ont envie de connaitre son histoire, le lieu de fabrication . Et puis il faut bien reconnaitre qu’une huile joliment lovée à l’abri de la lumière, dans un petit flacon compte goutte en verre, façon apothicaire chic, dont le caryotype  regorge d’ingrédients green et naturels a plus de chances de nous faire rêver qu’un produit pharmaceutique, même s’il est très efficace, non? Bref, en tant que Princesses, on exige le flacon et l’ivresse !
  • Efficaces : L’atout number one d’OMC, c’est la certitude de faire le bon choix. En effet, nombreux sont ceux qui tentent le casting, mais très peu de produits sont élus au final. La sélection s’opère parmi une offre insensée de marques made in France et internationales,  testées en amont pour valider leur efficacité, et proposées ensuite en boutique, par une équipe de pro qui saura les expliquer, les sublimer, leur donner vie… Ne soyez donc pas surprises si d’entrée on vous propose gratuitement un diagnostic de peau, l’objectif étant de faire du sur mesure avec ce qui se fait de mieux sur le marché. Résultat : on repart avec une prescription en cohérence avec notre épiderme et une pluie de dosettes d’essais pour s’approprier le produit comme on marcherait toute une journée avec une paire de souliers neufs, pour les faire à notre pied. Vous l’aurez compris, les filles, le but d’OMC, n’est pas de vous vendre un produit à tout prix, mais d’établir une vraie relation de confiance.

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Mais Oh My Cream ! ce n’est pas que de la vente de produits, c’est aussi des prestations de qualité :

  • Un bar à beauté pour se faire une manucure entre deux rendez-vous, Essie et Kure Bazaar sont les deux marques sélectionnées  …

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  • Des master-class organisées plusieurs fois par mois, pour bénéficier de conseils, tester des produits, entre amies ou avec sa fille (maman) et partager de jolis secrets de beauté, autour d’une infusion…

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  • Des soins à la carte proposant des prestations corps et visage Dermalogica, Ren et Esthederm, 100% sur mesure allant de 30 à 90 minutes, de l’épilation au soin des mains, en passant par le maquillage ou le coaching beauté…

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Ma petite expérience  OMC…

J’y ai découvert des marques 100 % bio et vegan comme Rahua, et son après-shampoing réparateur à l’huile d’ungurahua, Mon Huilette day, ma préférée, enrichie en huiles essentielles de Camomille Romaine, de Géranium Rosat et de Myrrhe aux propriétés anti-oxydantes et protectrices.

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La célèbre Tata Harper, marque estampillée « Life changing » par le Magazine Vogue, dont les produits sont ultra-concentrés en actifs,  100% non toxiques, sans un seul composant synthétique contenant entre 9 à 29 ingrédients dans chaque bouteille. Amazing !

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Je dois avouer que la multitude d’offre proposée par OMC peut très vite vous donner le vertige si vous n’êtes pas encadré par par les conseils avisés d’un pro, car il faut être réaliste, c’est avant tout une expérience indépendante et objective, un coaching sur- mesure, que l’on vient chercher en poussant la porte de ce lieu magique. L’idée n’étant pas de débusquer le produit instagramé puissance K, mais celui qui va coller pile poile à notre personnalité, au défi que l’on veut lui faire relever.

Et pour cela quoi de plus naturel que de s’adresser à un expert, surtout lorsqu’il  revêt les traits d’une délicieuse jeune femme, tout droit sortie d’un compte de fée, au teint diaphane et au sourire mutin, qui vous offre sans compter, son écoute, son temps, ainsi que son savoir pointu, pour répondre à toutes vos interrogations ?

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Et quand Marine, c’est son prénom, parvient à faire voler en éclat plus de 15 ans de routine démaquillage coton/eau micellaire, en quelques arguments justes et irréfutables on se dit qu’on a vraiment bien fait de pousser la porte d’OMC , et d’adopter illico presto le double nettoyage  😉

Vous avez sûrement entendu parler de cette pratique made in Japan, qui met en effervescence  réseaux sociaux, magasines, et autres influenceurs de tendances.

Elle consiste à se démaquiller en deux temps, à l’aide d’une huile tout d’abord, puis d’une mousse .

Cela permet, d’éliminer d’abord le manteau d’impuretés qui recouvre la peau en fin de journée, l’excès de sébum, la pollution, le maquillage…avant de la nettoyer à proprement parler. Cette méthode est à la fois la plus efficace et la plus respectueuse de l’épiderme, c’est une arme infaillible contre les points noirs et c’est surtout le premier geste anti-âge !

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Cette routine est la base d’une peau saine, la préparant à recevoir ensuite les actifs de soin.

Je gagne quoi à utiliser l’huile ?

  • pour les peaux grasses : elle émulsionne tous les excès de sébum, et va même  jusqu’à réguler la future production de corps gras, et cela, sans avoir besoin de détergents irritants qui décaperaient la peau…
  • pour les peaux sèches et/ou déshydratées : elle va commencer à l’assouplir et à la nourrir.

Je fais comment ?

Super easy.

  • Je prélève une noisette  d’huile que je chauffe entre mes mains propres et sèches pour obtenir une texture plus liquide. J’applique directement sur le visage sec, et je masse avec de doux mouvements circulaires, en insistant sur les zones sujettes aux petites imperfections et en n’oubliant pas les yeux  car oui aussi bluffant que cela puisse paraître cette méthode permet de venir à bout de tous les mascaras même waterproof ! J’ajoute un peu d’eau pour émulsionner l’huile, qui se transforme en lait, et je rince.
  • Je passe ensuite à la phase 2 de mon démaquillage, en appliquant la mousse. Celle-ci va peaufiner le résultat et nettoyer en profondeur la peau. L’idée c’est aussi de commencer à traiter une problématique cutanée comme les sensibilités, la déshydratation, ou les imperfections dés ce stade de démaquillage, et comme ce geste est intégré à une routine quotidienne, les actifs seront plus performants et les résultats visibles.
  • At last but not least : l’huile de soin.
Mais le meilleur moyen de vous faire votre propre expérience et de trouver le produit qui est fait pour vous, c’est d’aller y faire un petit tour…
Croyez-moi, vous ne serez pas déçue…
Et puis si vous n’avez pas encore la chance d’avoir un store OMC dans votre ville, il vous reste l’option Eshop, et son personnel shopper, qui vous proposera une consultation beauté en ligne très approfondie…
OH MY CREAM ! 
13 Rue du Temple
33 000 BORDEAUX
05 57 83 45 77

 

Kitchen Garden, la « it-green adress » à Bordeaux.

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A l’occasion d’un déjeuner entre filles,  avec mes copines blogueuses, Chantal http://www.assiettesgourmandes.fr et Nadine http://blogdefamille.com nous sommes, tombées raides dingues d’un petit restaurant lumineux, chaleureux et  cosy: Kitchen Garden.

A peine franchie la porte, tu n’as qu’une envie, positionner ton mental sur off et te laisser aller en mode « hygge »…

Peut-être est-ce la déco de style recup scandinave qui t’y invite, ou bien l’ambiance légère et accueillante qui se dégage de chaque mètres carrés de cet espace dédié à la nature et à la quiétude, ou le sourire des jeunes propriétaires du lieu, ainsi que la gentillesse de ceux qui les accompagnent dans cette belle aventure…

Au Kitchen Garden soyez sûrs d’être les bienvenus, que vous soyez sympathisant d’un jour, ou membre fondateur du mouvement veggie, votre intention sera la même : vous faire plaisir en tentant une expérience : celle de se nourrir autrement,  ou poursuivre un style de vie en accord avec ses valeurs.

Manger sans culpabilité, en sachant que l’on fait du bien à son corps, tout en  respectant la cause animale, se régaler de plats simples et gourmands, à base de produits frais, c’est peut-être ça aussi la clef du bonheur, non?

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Avant de vous y rendre, un petit conseil qui a son importance : pensez à RE-SER-VER, car il n’est pas rare que les tables en terrasse ou à l’intérieur soient prises d’assaut à l’heure du déjeuner, surtout par ces belles journées ensoleillées.

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La carte bio et de saison, propose toutes sortes d’incontournables de la cuisine vegan: jus, tartines, soupes, bowls , salades, pâtes…Les prix sont corrects et il faudrait être vraiment difficile pour ne pas trouver un petit bout de nature à se mettre sous la dent.

Les intolérants au gluten sont également chouchoutés puisque tout un tas de plats « no-glu » figurent au menu.

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Notre choix s’est porté sur le traditionnel Bouddha Bowl, composé de légumes crus et cuits et de quinoa. Un feu d’artifice de couleurs, de vitamines, et de saveurs, qui te tient calé quelle que soit ton activité de l’après-midi, bureau, vélo, ou shopping…et tout ça avec la petite vinaigrette qui va bien.

Les carafes d’eau sont parsemées de menthe verte, fraîche et désaltérante.

IMG_4688.jpgLe service est rapide et efficace malgré le coup de feu de 13H.

Le chef est inventif et zen, car j’avoue avoir mis ses nerfs à rude épreuve, en cherchant à deviner les ingrédients de sa mousse au chocolat vegan, ou de son divin carrot cake…Je reconnais qu’il est resté super cool et a même accepté de partager avec nous sa recette fétiche…Respect 😉

Bon en même temps, c’est pas ma faute, fallait pas me placer juste à côté de la cuisine  😉

En partant nous avons pu admirer une expo éphémère de cactus plantés dans de la faïence chinée, au charme un brin désuet…

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Bref, vous l’aurez compris Kitchen Garden c’est l’endroit parfait pour un joli moment  entre ami(e)s ou en famille, et ceux qui en parlent le mieux sont ceux qui y sont allés. Alors, les filles, vous savez ce qu’il vous reste à faire !images-1.jpegRecette du Carrot Cake vegan qui tue, aux noix et aux épices by KITCHEN GARDEN : 

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Prêtes pour tester avec moi la recette? C’est parti !

Ce qu’il me faut :

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  • 400 gr de farine T55 ou 65
  • 175 gr de sucre
  • 5 cuillères à soupe de sirop d’érable
  • 10 gr de poudre à lever
  • 2 cuillères à café de cannelle moulue
  • 1 cuillère à café de noix de muscade moulue
  • 1 cuillère à café de cardamone moulue
  • 2 cuillères à café d’extrait de vanille
  • 50 gr de cerneaux de noix
  • 1 pincée de sel
  • 170g de compote de pomme ou 2 œufs de chia (pour un « œuf » 2 cuillères de graines de chia et 30ml d’eau, faire gonfler les graines jusqu’à obtenir une consistance gélatineuse)
  • 300g de lait végétal
  • 115g de margarine ou d’huile neutre
  • 3/4 carottes
  • Glaçage au citron: 200g de sucre glace – 1 citron
  • 20g de goji berries

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Préparation :

  • Préchauffer le four à 180°C. Éplucher et râper les carottes.
  • Dans un récipient, mélanger les éléments secs : la farine, le sucre, la levure, la cannelle, la muscade, la cardamone et le sel
  • Dans un autre récipient mélanger les éléments liquides: la compote ou « œuf » de Chia, (moi j’ai opté pour la compote) le lait végétal, le sirop d’érable, l’extrait de vanille et la margarine fondue (ou huile neutre).

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  • Fouetter jusqu’à obtenir une pâte lisse. Ajouter les carottes râpées à la préparation et mélanger.

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  • Mélanger petit à petit les éléments liquides aux éléments solides pour obtenir une pâte homogène.
  • Ajouter les cerneaux de noix concassés au mélange et remuer.
  • Verser la préparation dans un moule chemisé au beurre végétal et enfourner pour 45 minutes environ.

Pour le glaçage :

  • mélanger le sucre glace au jus d’un citron entier jusqu’à obtenir une pâte lisse sans grumeaux. Ajouter les zestes du citron.
  • Une fois le carrot cake complètement refroidi, étaler le glaçage à la spatule en laissant couler sur les côtés et décorer avec les goji berries (à faire gonfler dans un peu d’eau chaude au préalable)
  • Laisser sécher le glaçage avant d’entamer le gâteau…Enfin si vous pouvez résister….

Et voilà mon Carrot Cake, pour un premier essais je suis plutôt satisfaite, il n’est pas aussi beau que l’original, mais il s’en rapproche 😉 qu’en pensez-vous?

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Un grand merci à Kitchen Garden pour son aimable partage !

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Et puis si vous n’avez pas envie de mettre la main à la pâte, sachez qu’il y a sûrement une part généreuse de carrot cake qui vous attend chez Kitchen Garden…

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Dernière info, le Dimanche matin, le Garden fait fleurir son Brunch, c’est l’occasion d’essayer, non?

Kitchen Garden
22 rue Sainte Colombe
33000 Bordeaux
09 83 37 76 10
https://m.facebook.com/kitchengardenbordeaux/

Crédits photos : Lisa Berrocal