Brownies proteinés aux noix de pécan

Dans la famille « légumineuses » les lentilles tiennent la vedette depuis toujours, mais ils ne sont pas les seuls à posséder de super- pouvoirs, les haricots rouges, eux aussi gagnent à être connus, tant d’un point de vue gustatif que nutritionnel.

Naturellement riches en protéines, fibres, vitamines B1 et B9, potassium, phosphore, magnésium, fer, cuivre, ils sont aussi sources de vitamines B2 et B6 et de zinc.

Dotés de vertus diurétiques, par leur teneur en potassium et leur pauvreté en sodium, les haricots rouges ont tout juste.

  • Ils bénéficient d’un  indice gycémique modéré qui permet une meilleure stabilité du diabète sans oublier une diminution du risque cardiovasculaire 
  • Leurs antioxydants, protègent l’organisme contre l’action des radicaux libres (effet anti-vieillissement).
  • Leurs fibres alimentaires leur confèrent un effet rassasiant et améliorent le fonctionnement intestinal.
  • Ils ne contiennent quasiment pas de lipides.
  • Ils disposent d’une teneur particulièrement intéressante en fer, calcium et vitamines du groupe B, en particulier en vitamine B9 (vitamine anti-oxydante). 

Mais leur atout le plus intéressant, réside dans le fait qu’ils représentent une source de protéine végétale très appréciable, et complète si on l’associe à d’autres protéines végétales comme des céréales (farine) par exemple.

Mais quel est le rapport au juste entre un délicieux dessert chocolaté, et une légumineuse toute rouge et proteinée?

Et bien contre toute attente, le haricot rouge fait partie de l’aventure et s’invite dans la recette, où il remplace au pied levé le beurre, pour un effet so creamy garanti !

Et je vous mets au défi de deviner quel ingrédient improbable se cache sous cette divine caresse, cette onctuosité, cette douceur, que vos papilles ne sont pas prêtes d’oublier!

Ce qu’il me faut :

  • 250 g de haricots rouges cuits (1 boite si vous les prenez en conserve)
  • 10 cl de lait végétal (amande pour moi)
  • 80 g de chocolat à 70% de cacao
  • 2 oeufs
  • 100 g de sucre de fleur de coco
  • 50 g de farine de blé, de petit épeautre, ou de mix sans gluten (1/3 riz complet, 1/3 sarrasin et 1/3 poudre d’amande)
  • 1 cc de bicarbonate alimentaire + 1 cc de vinaigre de cidre (ou 1cc de poudre à lever bio)
  • 20 g de cacao cru en poudre
  • 30 g de noix de pécan

C’est parti !

  • je commence par préchauffer mon four à 180°
  • puis je mixe les haricots rouges rincés et égouttés avec le lait végétal
  • pendant ce temps je fais fondre le chocolat
  • dans un saladier je bats les oeufs et le sucre
  • j’ajoute ensuite le cacao cru, la farine, le bicarbonate et le vinaigre (ça mousse, c’est normal !)
  • puis le chocolat fondu et le mix haricots rouges-lait végétal
  • après avoir bien mélangé, je verse le tout dans un moule rectangle chemisé d’un papier
  • je dépose joliment quelques noix de pécan
  • et j’oublie au four pendant 20 minutes
  • les brownies doivent rester moelleux à l’intérieur
  • enfin après avoir laissé refroidir je découpe des petits carrés autour de la noix de pécan
  • et il n’y a plus qu’à se régaler

Voilà une alternative saine et protéinée aux brownies industriels, trop gras et trop sucrés, qui saura se faire apprécier de tous !

Petits biscuits croquants au sésame

De petites mignonneries à croquer, confectionnées en un tour de main, en version Healthy bien sûr, so crunchy et vegan de surcroît…

La particularité de ces petites merveilles, c’est qu’elles ont été sucrées au sucre de fleur de coco.

Quel est l’intérêt d’utiliser du sucre de fleur de coco plutôt que du sucre blanc?

Le sucre de fleur de coco se distingue des autres types de sucre par son indice glycémique bas.

Celui-ci s’élève à 35 contre 70 pour le sucre blanc et 65 pour le sucre de canne.

Cette caractéristique est un très grand atout car elle permet à notre glycémie de monter de manière progressive et durable et d’éviter les pics très néfastes pour notre pancréas.

Le sucre de coco contient également de l’inuline, un prébiotique qui permet de stimuler le microbiote et l’on sait tous l’importance d’avoir un bon microbiote pour une digestion sereine, mais pas que, pour une bonne immunité, une énergie et un moral sans nuages.

Le sucre de coco est composé d’une moitié de fructose et d’une moitié de glucose. 

C’est en partie ce qui le rend moins calorique, du coup il n’affectera en rien votre « summer body » , c’est promis !

Contrairement au sucre raffiné (blanc) qui ne renferme que des calories vides et aucun nutriment, le sucre de coco détient en revanche des vitamines C et B, du potassium, du magnésium, du fer et du zinc…

Il est également riche en antioxydants, ce qui en fait un allié nutritionnel incontournable.

Issu des fleurs du cocotier, son petit goût caramel et sa jolie couleur apportent du soleil dans chacune de nos recettes.

Il est possible de réaliser ces petits biscuits avec de la farine de blé si le gluten ne vous provoque aucune gêne digestive, voire même de la farine de petit épeautre qui en contient un peu moins.

Mais pour une version 100% gluten-free optez pour un mix sans gluten (1/3 de farine de riz complet de préférence+1/3 de farine de sarrasin+1/3 de poudre d’amandes).

Ces proportions peuvent s’appliquer à toutes les recettes où l’on souhaite remplacer la farine de blé par de la farine sans gluten (crêpes, tartes salées ou sucrées…)

Ce qu’il me faut pour une dizaine de petits biscuits :

  • 50 g de flocons d’avoine (les miens sont sans gluten)
  • 80 g de farine de blé (ou mix sans gluten)
  • 30 g de poudre d’amande
  • 30 g de sucre de fleur de coco
  • 1/2 cc de bicarbonate alimentaire
  • 20 g de graines de sésame
  • 50 g d’huile de coco
  • 30 g de lait d’amande (ou autre boisson végétale)
  • 30 g de chocolat noir à 70% (ou d’oléagineux type noix ou noisettes)

C’est parti !

  • je commence par préchauffer mon four à 180 degrés
  • je concasse mon chocolat à l’aide d’un gros couteau
  • puis je rassemble tous les ingrédients secs (flocons, farines, poudre d’amande, chocolat, graines, bicarbonate) en les mélangeant
  • j’ajoute les ingrédients humides (huile, lait végétal)
  • j’obtiens une pâte plutôt dense que je malaxe bien
  • je dépose ensuite sur une plaque allant au four, recouverte d’un papier cuisson des petites boules aplaties de la préparation
  • j’enfourne pour environ 12 minutes et c’est tout
  • laisser refroidir avant de déguster…enfin si vous pouvez !

Falafels de potimarron.

Demain les portes de nos maisons s’ouvriront à nouveau et les villes s’éveilleront .

Pas si facile de reprendre l’histoire là où on l’avait laissée, pas facile de prendre son envol et quitter la cage.

La liberté que l’on découvre au pied du sapin est un peu différente de celle que l’on avait commandé.

Et une fois les rubans de l’impatience dénoués, celle-ci se révèle être moins savoureuse, moins éclatante, moins réelle qu’escompté.

Et pourtant, avant, aller et venir, faisait partie de nos fonctions quasi- végétatives, de nos réflexes, aussi évidents que de respirer.

La liberté fleurissait comme le coquelicot en mai, dans tous les champs, sur les bords d’autoroute, dans les jardins, et nous n’avions qu’à nous baisser pour la cueillir.

Mais ça c’était avant.

Lorsque nos vies rimaient avec performance, profit, rapidité, lorsque nous n’avions pas le temps de prendre le temps.

Le temps de parler à ceux que l’on aime, le temps de les écouter.

Le temps d’admirer la nature et de s’en émerveiller.

Le temps d’accueillir nos émotions, de les comprendre, de les dépolluer avant de les autoriser à colorer notre ciel intérieur.

Aujourd’hui, après des semaines à observer la vie par le trou de la serrure, des semaines de retour à soi, nos priorités ont changé.

L’heure n’est plus à noircir les pages d’un agenda, ni à empiler les heures comme une tour de lego.

Non.

Cet arrêt, cette mise sur pause nous a fait prendre conscience.

Conscience de la richesse de chaque instant, de chaque matin.

Elle nous a appris à en ressentir la vibration au plus profond de nous, preuve que, même à l’arrêt, surtout à l’arrêt, nous continuons d’avancer.

Aujourd’hui nous savons que forcément des phases de manque succéderont à des phases d’abondance, que la lune ne sera pas toujours pleine, et le soleil parfois voilé…

C’est ce que les boudhistes appellent « anitya » l’impermanence de la vie, des choses, des être qui nous entourent.

Parvenir à jouir de l’abondance de manière à capitaliser sur les périodes de famine.

Transformer les cigales que nous étions en fourmis laborieuses.

Travailler à empiler les bonheurs, les rayons de soleil, les sourires, pour les jours sombres, les jours froids, les jours tristes.

Faire de l’instant présent notre seul espace de jeu, notre infini, notre mantra.

Laisser chaque soir nos paupières se fermer sur une plénitude d’actions qui nous rendent fiers, heureux.

De la noirceur émerge toujours un rayon de couleur, une pépite.

Aujourd’hui, alors que notre liberté se dessine en pointillés, ce ne sont pas les sommets de l’Everest qui nous appellent.

Non.

Ce sont de petits bonheurs tout simples, serrer dans nos bras ceux que l’on aime, les embrasser, se retrouver, circuler librement, pouvoir se ravitailler sans peur, déchirer nos masques et respirer à plein poumons l’air du large, les pieds nus et le coeur léger.

De notre notre univers d’hier, il ne nous reste presque plus rien, mais c’est ce rien qui fait notre tout, notre complétude.

Un Adn de vie qui nous permettra de conserver allumée la flamme.

« Abandonne tout, abandonne tout ce que tu connais, abandonne, abandonne, abandonne. Et n’aie pas peur de rester sans rien, car, à la fin, c’est ce rien qui te soutient. (Christophe André)

Ce rien, cette petite étincelle fera repartir le feu de paille, à nouveau.

Comme il fera aussi tourner les moulins à vent.

La vie reprendra son cours.

Mais plus rien ne sera jamais pareil.

Et parce que le bien-être psychologique passe aussi par un bien-être physique, voici une petite recette ludique et pétillante, à base de légumes, qui vous fera oublier la grisaille et mettra vos papilles en émoi…

Ce qu’il me faut :

  • 400 g de courge potimarron (ou patate douce)
  • 2 cs d’huile de noix
  • 400 g de poix chiches cuits
  • 1 bouquet de coriandre
  • 30 g de graines de sésame
  • sel

C’est parti :

  • préchauffez le four à 200°
  • cuire le potimarron à la vapeur douce après l’avoir débité en cubes
  • dans un mixer placer la courge, les pois chiches préalablement cuits et égouttés, le bouquet de coriandre, l’huile de noix et mixez pour obtenir une pâte sèche
  • formez des boules en prélevant la valeur de 2 cs à peu prés, aplatissez-les
  • roulez-les dans les graines de sésame versées sur une coupelle
  • déposez-les sur un plat allant au four préalablement revêtu d’une feuille de papier sulfurisé
  • laissez cuire environ 20 minutes

Vous pouvez les accompagner d’une jolie salade de bulbes de fenouil, agrémentée de noix fraiches, et de la délicieuse huile de noix Bocerno, ma préférée.

https://www.bocerno.com