
« Un mendiant était assis sur le bord d’un chemin depuis plus de trente ans.
Un jour, un étranger passe devant lui.
Avez-vous quelques pièces de monnaie pour moi, marmona le mendiant en tendant sa vieille casquette d’un geste automatique.
Je n’ai rien à vous donner répondit l’étranger, avant de demander, sur quoi êtes-vous assis ?
Oh rien d’important juste une vieille caisse répondit le mendiant.
Elle me sert de siège depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir.
N’avez-vous jamais regardé ce qu’il y a dedans demanda l’étranger,
Non répliqua le mendiant, pour quelle raison voulez-vous que je regarde, je sais qu’il n’y a rien.
Jetez-y donc un coup d’œil insista l’étranger ;
Le mendiant réussit à ouvrir le couvercle en le forçant, avec étonnement, incrédulité et le cœur rempli d’allégresse, il constata que la caisse était pleine de pièces d’or. «
La richesse ne vient pas de l’extérieur, mais elle réside bel et bien au plus profond de chacun d’entre nous.
En ces temps troublés, où nous n’avons d’autre choix que de mettre nos activités sur pause et de naviguer contre le vent, ce conte revêt tout son sens.
Il nous invite à ralentir, lever le pied, passer en mode « slow life » à diriger le regard intérieur vers le centre, vers son centre à s’imprégner de sa vérité.
En mettant chacun de nous à l’arrêt, confronté aux mêmes obstacles, aux mêmes angoisses, le virus nous donne une opportunité, celle de changer.
Changer notre fréquence vibratoire, définir de nouvelles priorités.
Mettre de la distance entre nous, non pas pour nous éloigner, mais pour renforcer le lien qui nous uni.
Rentrer à la maison et faire l’état des lieux, le bilan.
Et si ce virus nous l’avions tous un peu porté en gestation? Si l’humanité toute entière avait franchi les limites de l’acceptable?
Réchauffement climatique, maltraitance animale, intolérance, précarité…
Si le virus se faisait l’écho d’une planète au bord d’un inexorable burn out, si elle hurlait à travers lui sa douleur, face à une humanité sourde à l’urgence de changer, ralentir, stopper ?
Alors peu importe si le Printemps est là, et si nous ne pouvons sortir pour l’accueillir comme il se doit, peu importe s’il nous en coûte de devoir remettre à plus tard les promenades dans les parcs, les moments de convivialité, les grandes tablées au jardin.
Il nous faut rentrer.
Rentrer pour que la liberté fleurisse à nouveau, pour la santé de tous, pour qu’il nous soit à nouveau permis de nous serrer dans les bras, les uns les autres.
L’essentiel n’est plus à l’accumulation, la compétitivité, le gain, la productivité, non, l’essentiel est juste de se protéger pour continuer à rester en vie.
Satisfaire ses besoins les plus primaires devient alors un un défi, un luxe, et les priorités d’hier nous laissent bien perplexes face aux nécessités d’aujourd’hui.
Ces temps marqueront résolument le début d’une nouvelle ère, qui ne laisse pas la planète indifférente.
Alors vivons cette pause comme un passage, un cadeau, une promesse envers nous même, envers l’univers tout entier .
Des profondeurs émergent déjà solidarité, bienveillance, amour.

Et puisque désormais pour certains d’entre nous le temps ne nous est plus compté, pourquoi ne pas l’utiliser à prendre soin de nous, en nous alimentant sainement ?
Je vous propose une petite recette ultra simple, ludique, riche en vitamines pour booster votre immunité et votre bonne humeur.
On y va ?
Ce qu’il me faut :

- une courge butternut
- 5 feuilles de chou kale
- 1 bouquet de navets nouveaux
- 4 belles asperges vertes
- 1 cs de graines germées
- 2 cm de gingembre
- 1 cc de graines de fenouil
- 1 cs d’huile de coco
- 1 cs de purée de noix de cajou
- 3 radis roses
- graines de sésame
- 2 cs d’huile de sésame toasté
C’est parti !
je commence par trancher la courge butternut en rondelles de 2 cm environ, les badigeonne d’huile de coco et les mets au four pour 15 minutes.

Pendant ce temps, je lave le chou kale et le débarrasse de sa partie centrale, je lave les asperges et coupe les queues, j’épluche et je lave les navets.

Je place tout ce joyeux petit monde dans le panier de mon cuit vapeur, pour une cuisson saine de quelques minutes.
Je dépose ensuite le chou kale et les asperges dans un saladier d’eau très froide pour qu’ils gardent leur jolie couleur verte.
Je mixe ensuite les navets avec une cuillère à soupe environ de purée de noix de cajou, 1 cc de graines de fenouil, le gingembre râpé, et un peu de sel.
Puis lorsque le butternut est cuit, je dispose les jolis toasts dans une assiette, et les garnis de purée de navets, de chou kale, de pointes d’asperges, de quelques rondelles de radis roses et de graines germées.
Une pincée de graines de sésame et j’arrose ensuite le tout copieusement d’huile de sésame toastée.

Il n’y a plus qu’à déguster…Ce plat apportera joie et lumière avec la belle couleur orangé de la courge butternut.

N’hésitez pas, une fois de plus à laisser parler votre créativité, et particulièrement en ces temps difficiles.

Ne sortez surtout pas pour aller vous procurer tel ou tel ingrédient manquant.
Faites avec vos fonds de placard, vos fonds de réfrigérateur, avec votre bonne humeur.
Prenez grand soin de vous, restez chez vous.
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