Je rumine, tu rumines, nous ruminons…De Bernard Anselem

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Aucun doute là dessus, ruminer c’est toxique… Mais que celle qui n’a jamais éprouvé ce sentiment « piège » de la pensée qui tourne en boucle dans sa tête, comme un poisson rouge dans un bocal, me jette la première touffe d’herbe.

La pensée s’installe, nourrie par notre ressenti, et telle un feu de paille, s’enflamme, alimentée par le petit bois de nos blessures d’enfance de notre éducation, avec l’intime conviction que ce schéma qui s’impose dans notre cerveau comme une évidence est la REALITE ABSOLUE, celle que tout notre entourage perçoit et approuve…

Erreur ! Une pensée n’est qu’une perception du monde, la nôtre, le piège consistant à la prendre pour une réalité, d’axer ses réactions, ses peurs, ses émotions, ses actions, sur ce pur produit de notre esprit, et de passer le reste de sa vie à ressasser un scénario totalement subjectif et érroné, monté de toute pièce par notre mental.

Dans son excellent livre Bernard Anselem, neuropsychologue, titulaire d’un certificat de « Science of Happiness » (ça ne s’invente pas…) de l’université de Berkeley (USA) met en évidence, IRM à la clef, l’effet néfaste de ces ruminations sur notre bien-être, et le stress chronique qu’elles finissent par induire sur le long terme, grignotant notre positivisme et une bonne partie de notre stock de bonheur, nous éloignant complètement de toute solution réaliste.

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En clair et pour faire simple, nous souffrons plus de l’interprétation de nos pensées que de la réalité elle même. Donc, règle numéro une les filles : ne pas prendre ses ressentis émotionnels pour la réalité, car le vagabondage mental nuit sérieusement au bien-être.

Les ruminations focalisent notre attention sur le ressenti douloureux et sur la solution, coupant l’herbe sous le pied de l’action.

Sans le savoir, nous rapprochons ce qui nous arrive avec les expériences et souvenirs du passé qui nous ont marqué, car dans notre cerveau, émotion et mémoire sont des zones très voisines.

L’auteur nous confirme que les épreuves de la vie seront endurées avec plus de facilité par les personnes qui ne « ruminent » pas car de toute évidence,  les ruminations creusent le lit de l’anxiété, de la dépression, des émotions négatives…Pire encore elle finissent par ancrer une sorte de stress chronique provoquant :

  • une baisse significative de l’immunité
  • des perturbations cardiovasculaires
  • des rhumatismes
  • des infarctus
  • des pathologies inflammatoires

Alors s’il n’est pas donné à tout le monde de stopper net les ruminations, il est possible de leur faire emprunter une sorte d’itinéraire bis, afin qu’elles ne viennent pas créer d’embouteillage dans le chemin de nos pensées.

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Et pour celles d’entre vous qui pensent, que désormais « c’est fichu » qu’il est trop tard pour changer, « rumine un jour rumine toujours », et bien détrompez-vous  car dans le livre il est question de « détox émotionnelle », et l’on apprend notamment que notre cerveau peut se modifier à tout âge, c’est ce que l’auteur appelle la « plasticité cérébrale ». En clair, le cerveau se présente un peu comme un réseau autoroutier, et notre pensée utilise généralement les itinéraires qu’elle connait bien puisqu’empruntés au quotidien. Mais cela ne signifie pas que ce sont les meilleurs, ou les plus performants émotionnellement parlant. Pour changer notre routine mentale, il suffit parfois de se retrousser les manches et de creuser de nouvelles connexions, qui à force d’être parcourues, finiront par être validées par notre cerveau qui les mettra en favoris.

Donc règle numéro deux, plus de fausses excuses du genre « je n’y peux rien, j’ai toujours fonctionné comme ça, ce n’est pas à mon âge que je vais changer » ….Plus on répètera une action et plus elle aura tendance à s’installer et à s’imposer spontanément c’est comme un entrainement sportif. 

Je fais comment pour amorcer le changement ?

  • je commence par accepter mes émotions, accueillir ses ressentis ou déceptions pour éviter que telles un électron libre elles ne restent en apesanteur et finissent par tourner en boucle dans nos têtes. Accepter permet un retour au présent et donc casse ce cercle vicieux.
  • je m’échappe par l’action, faire du sport, une activité manuelle pour alimenter les circuits neurobiologiques de la récompense et du plaisir. En un mot BOUGEZ pour éviter de ruminer !
  • Je me prépare un stock de « pensées roues de secours »  c’est à dire des pensées positives que l’on ressortira pour remplacer les pensées intrusives du genre : « je ne vaut rien, je suis nulle, je râte tout ce que j’entreprends »… Oui mais comment fabriquer ces pensées « pansement »? Et bien en corrigeant son jugement sévère, en décortiquant ce qui nous mène à tant d’intransigeance envers nous même? Quelle est l’émotion qui me fait sentir ainsi, fait-elle écho à ce que j’ai vécu dans l’enfance? Comment pourrais-je adapter mon mode de pensée?…

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J’apprends à me débarrasser de mes peurs :

  • en les acceptant : la peur mène au repli sur soi, elle nous pousse à prendre tellement de précautions que l’on fini par ne plus agir du tout, par renoncer à nos désirs, à nos projets. Pour éviter les risques nous fuyons, jusqu’à renoncer à vivre pour n’accepter que de survivre. L’évitement n’est pas une solution, il faut au contraire apprendre à accepter sa peur pour poursuivre son chemin, le corps apprendra, notre cerveau émotionnel enregistrera et créera de nouveaux schémas de pensées plus positifs. Mais soyez vigilantes car les expériences douloureuses de l’enfance restent gravées et stagnent à la lisère de notre conscience prêts à ressurgir, à la moindre association d’idée.

Que faire en cas de crise-panique? Combattre l’émotion douloureuse par la raison en lui associant des perceptions de calme et de détente. Ex : je vais au-delà de ma peur et il ne se passe rien de grave. Après un pic de mal-être, les angoisses s’estomperont.

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Pourquoi je traine toujours une sorte de tristesse?

Elle trouve son origine dans le passé (regrets, échecs), déborde sur le présent (idées noires) et sur le futur (démotivations). Pour lutter contre la tristesse il faut trouver une occupation motivante, mais il est vrai que lorsqu’on a l’âme en peine, cela revient à déplacer une montagne…

Dans ce cas ne pas hésiter à :

  • s’exposer à la nature pour un bienfait immédiat (marcher dans les bois, au bord de l’océan…)
  • entretenir une relation humaine bienveillante (avec une bonne copine qui saura vous écouter, entendre et comprendre votre souffrance, sans juger, ni essayer de convaincre, juste être présente à votre souffrance )

La pleine conscience, c’est quoi au juste?

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Il est parfois difficile de se retrouver face à soi-même, la fuite du présent représentera alors une protection inconsciente contre les errements de l’esprit, une sorte d’anesthésie émotionnelle. Il existe un moyen de lutter efficacement contre le stress il s’agit de la méditation en pleine conscience (Mindfulness Based Stress Réduction ). Cela consiste à apprendre à observer nos pensées sans les juger, pour cela il faut débrancher le pilote automatique, se recentrer sur sa respiration …Rester dans le présent et être conscient de son paysage mental. Accepter tous les ressentis du présent sans les juger permet de désamorcer la machine à ruminer. L’auteur vous apprendra à vous lancer dans la méditation de manière concrète et dés la 8ème semaine à raison de 20 minutes/jours, on peut déjà en retirer des effets positifs.

Un cerveau de méditant sous IRM révèle notamment :

  • une meilleure appréciation des évènements
  • une bonne flexibilité mentale
  • une meilleure créativité
  • une augmentation des défenses immunitaires
  • un ralentissement du vieillissement cellulaire
  • une augmentation de la mémoire
  • une facilité dans les apprentissages
  • une régulation des émotions

Bref, on va développer ses capacités à vivre mieux pour éloigner les pensées toxiques.

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Mais la pleine conscience peut aussi se faire dans la vie active en dehors de toute méditation, simplement en se re connectant à soi-même, à nos perceptions sensorielles, mentales, en restant attentifs à ce que nous ressentons, voyons, entendons, mangeons…Faîtes l’expérience, et dégustez un fruit en pleine conscience, vous verrez c’est un peu comme si vous le découvriez pour la première fois…

Savez-vous que la réussite financière, et le fait de pouvoir s’offrir ce que l’on souhaite ne produit qu’une faible amélioration sur le niveau de satisfaction global et l’amélioration du bien-être immédiat? En clair, cela veut dire, que vous aurez beau vider votre compte en banque pour vous offrir le dernier it-bag, ou la petite robe noire parfaite, vous n’éprouverez qu’un sentiment de bonheur très éphémère… Cultiver les émotions positives permet de donner vraiment un sens à sa vie, de s’ancrer dans le présent.

Ce qui marche vraiment :

  • de bonnes relations sociales
  • des liens affectifs
  • de la gratitude
  • une bonne estime de soi
  • la compassion, l’altruisme
  • des objectifs motivants

Les liens relationnels et affectifs, il n’y a que ça de vrai !

Tisser des liens, partager des expériences, est précieux. Notre cerveau ne vit pas dans un bocal il a besoin d’échanges, d’entrer en résonance avec l’autre.

L’IRM révèle d’ailleurs, que toute une partie de notre cerveau ne s’éveille qu’au contact de l’autre. La force de la relation à l’autre est ce qui nous rend le plus heureux. Le lien affectif crée la bonne santé mentale. Le lien social est donc plus important que le lien matériel. Nous sommes le meilleur médicament pour les autres, et les autres sont notre meilleur médicament.

Pour améliorer le lien social, il faut offrir une écoute active, c’est à dire s’intéresser à l’autre, au moins autant qu’à soi-même, d’avantage pour le comprendre, sans interpréter, sans juger, sans convaincre.

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La clef du positivisme : être conscient de ce qui va bien :

Apprécier les bienfaits de la vie, les choses que l’on a, ça parait tout simple, mais on a tendance à très vite le perdre de vue quand tout va mal. Savoir s’entourer de personnes qui nous font du bien, et fuir les personnes toxiques…

En savourant les bons moments, on se constitue les fameuses petites « roues de secours » pour les moments de grisaille émotionnelle. Rechercher du positif quand tout semble négatif, ne signifie pas ne pas accepter les évènements difficiles, non, c’est juste les accepter à travers un filtre positif. L’auteur conseille de pratiquer cette « gymnastique » sans modération.

La gratitude est la bienveillance, sont des contagions émotionnelles, cela signifie qu’elles ont un effet boule de neige, qui améliorent considérablement nos vies. Essayez vous verrez…

Et pensez aussi à établir  » un journal de gratitude » où vous noterez 5 événements par semaine, qui vous donneront envie de dire merci à quelqu’un…Outre l’effet calmant immédiat, l’écriture permet d’approfondir ses sensations, de prendre du recul, tout en conscientisant le côté dérisoire de certaines pensées desquelles il sera plus facile de s’éloigner…

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Que faire si ma confiance en moi est proche du zéro ?

L’auteur nous invite à différencier :

  • l’estime de soi c’est l’évaluation personnelle de sa propre valeur. Mais cette estime peut être implicite et rattachée à l’instinct que l’on a forgé, par la manière dont on a été aimé dans l’enfance, nos expériences sociales, tout ceci fonde des croyances automatiques qui n’ont, parfois, absolument rien à voir avec les croyances extérieures. Elle va influencer notre rapport à la vie et aux autres, les imperfections ou échecs seront vécus comme des autocritiques et seront jugés sévèrement. L’estime de soi répond à la question suis-je valable ? Quelle est ma valeur?
  • de la confiance en soi, qui elle s’apparente d’avantage à une évaluation réaliste et ponctuelle que l’on a de soi. Ce sont nos ressources pour affronter une situation donnée. Elle répond à la question : suis-je capable? Suis-je à la hauteur? Est-ce que je me sens en sécurité?

Le sentiment de doute et d’imperfection est commun à la plupart des humains, il faut :

  • témoigner de la bienveillance face à nos insuffisances.
  • prendre de la distance par rapport à nos faiblesses ou nos perceptions douloureuses.
  • contrecarrer les pensées automatiques dévalorisantes (je suis nulle…) et opposer des phrases plus positives (nous avons tous des défauts…).
  • renoncer au perfectionnisme car en diminuant son niveau d’exigence on devient plus performant et plus créatif.

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Des solutions qui marchent :

  • Bien sûr se faire aider lorsque la coupe est trop pleine et que les ruminations mènent à la dépression.
  • Se tourner vers les méthodes de relaxation comme la sophrologie, le yoga…car le stress augmente les réseaux impliqués dans la perception des émotions négatives et des souvenirs blessants.
  • En cas d’interaction avec un tiers, se mettre à sa place et aborder le problème avec sa vision, en changeant le point de vue on modifie la perception du paysage émotionnel et parvient plus facilement à un solution équitable.

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Les petites phrases cultes :

  • Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est mais tel que nous sommes ( Kant).
  • Nous sommes notre propre ennemi.
  • Si tu n’as pas le pouvoir de changer ce qui arrive, t’inquiéter ne sert à rien, si tu as ce pouvoir alors agis!
  • Nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre (Blaise Pascal).
  • L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour cela que le présent nous échappe(Flaubert).
  • Le bonheur est la seul chose qui double si on le partage (Albert Schweitzer).
  • Les optimistes cherchent des actions, les pessimistes des excuses…

 

 

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Crédit photos : Lisa Berrocal

 

 

Il n’est jamais trop tard pour éclore…

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Vous avez dépassé les 25 ans et vous n’avez toujours pas fait fortune ? 30 ans et pas encore d’enfants ? Toujours célibataire à 40 ? De toute évidence vous n’êtes pas dans les clous, mais aucune raison de vous affoler pour autant, vous êtes ce que Catherine Taret appelle une « late bloomer »…

C’est une délicieuse expression, végétale et anglaise qui veut dire « plante à floraison tardive », et l’auteur l’utilise pour qualifier les personnes qui se réalisent sur le tard..

Pas impossible alors que vous attendiez 70 ans pour publier votre premier roman, ou que l’on vous surprenne à défiler pour John Galliano ou Jean-Paul Gaultier, à l’aube de vos 81 ans !

En France il existe une sorte de diktat du temps, où si l’on n’a pas été un enfant précoce à la maternelle, créé sa start-up à 16 ans, et écrit ses mémoires à 35 on est carrément passé à côté de sa DLC (date limite de consommation) !

Outre Atlantique, on prend le contrepied de ces adages totalement old fashioned, et on laisse à chacun le temps de se réaliser, de prendre son temps…

J’ai aimé l’optimisme de cette franco-américaine, son style léger et drôle, entremêlé d’expressions anglaises, de chansons, de croquis, de lettres manuscrites, de photos, de titres improbables (« cerveau d’oeufs brouillés », « le volcan, le lion et le PDG », « le maître-nageur », « shine and bright like a diamond ») bref une sorte « d’herbier » de l’aventure intérieure, avec pour fil conducteur les prédications d’une astrologue qui ne doute pas un seul instant de l’éclosion à venir de sa petite protégée.

Mettre ce livre dans son panier de plage cet été, c’est l’assurance de savoir exactement où l’on en est de sa floraison intérieure, la certitude de faire table rase sur un passé parfois devenu trop envahissant ou d’aborder sereinement l’avenir.

C’est aussi le moyen le plus exquis de prendre une bonne douche déculpabilisante, pour  nous qui ne brillons pas encore et qui attendons le bon timing pour advenir, alors qu’autour de nous, ça fleuri à tout va, amies, collègues, soeurs, cousines, grands-tantes, mères, grand-mères, s’épanouissent dans leur travail, leur vie de famille, leurs passions, nous laissant comme un goût amer d’injustice, de pourquoi pas nous ?

Nous avons baigné tant d’années dans ce sentiment d’incomplétude, d’inachèvement, qu’il a fini par nous compléter, nous achever, faire partie de nous comme une sorte de béquille rouillée, grignotant jour après jour les ailes de notre amour propre, jusqu’à nous rendre manchot, contraints de se satisfaire de l’imparfait, de l’incongru, de l’inadéquat…

Et puis un jour on est touché par la grâce, par cette douce harmonie, et c’est d’autant meilleur qu’on n’y croyait plus.

Pourquoi avoir tant attendu ?

Et bien parce que plus fragiles que les autres fleurs du jardin, nous avons utilisé toutes ces années à prendre soin de notre famille, à réaliser les rêves de nos parents, à rester coincées dans des relations « bloquantes » de peur de faire mal…Prisonnières des circonstances, nous avons du remettre notre éclosion à plus tard, nos rêves, nos aspirations, nos envies, bien rangés dans une boite, coincés entre une pile d’ambitieux projets arcs-en-ciel, et un carnet de voyage resté vierge, et la boite tout en haut d’une armoire volontairement inaccessible, pour éviter d’y jeter un oeil, les jours sombres.

L’élan nous a pourtant bien gagné une fois ou deux…Nous avons bien tenté de mettre fin à l’imposture…Mais croyez-vous qu’il soit aisé de tout faire exploser? De courir le risque que que l’éclosion nous dévaste à tel point qu’il faille totalement repenser notre jardin intérieur?

Et pourtant elle est souvent une évidence, un passage obligé.

Lorsque la boite tombe du haut de l’armoire, parce que tôt ou tard, elle finit toujours par tomber, la violence du choc est telle qu’elle nous reconnecte illico à une réalité temporelle qui nous avait échappé, il devient alors urgent de s’écouter, pour semer les graines du changement,  se libérer du terreau stérile qui nous étouffait, et germer, pousser, grandir et fleurir enfin !

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« Il y a toujours un élément déclencheur qui fait que le destin se révèle à nous », nous dit l’auteur.

« Nous traversons des cycles de 9 ans, qui se succèdent immanquablement, et chacun d’eux possède une signification qui leur est propre. »

Tout le monde ne parvient pas à trouver sa place du premier coup, parfois il faut tâtonner, se tromper, devoir se défaire de sa première vie, généralement on sait très bien ce que l’on doit « lâcher » et on ne peut accueillir ce qui doit arriver si l’on est encore retenu en otage dans sa vie antérieure.

« si tu veux que ta vie change, change quelque chose à ta vie « …Une fois que l’on a défait les mailles de son ancienne vie, il faut se laisser un peu de temps pour que la version 2.0 de nous émerge.

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Il peut arriver que l’on traverse des cycles d’interférence qui nous déconnectent de notre vraie fréquence…Pour trouver ce que nous voulons, ils suffit de voir ce qui vient comme ça, spontanément, continuellement et sans que nous le cherchions. Pas de doutes, c’est de cela dont nous avons besoin.

« Le chaos est simplement un ordre à déchiffrer «  José Saramago.

L’auteur nous invite à la patience, envers tout ce qui n’est pas résolu dans nos coeurs. « Il faut aimer les questions, dit-elle, comme des chambres verrouillées, comme des livres écrits dans une langue étrangère, car si nous ne sommes pas en mesure de vivres les réponses, alors vivons maintenant les questions. »

Mais parfois, on a beau entendre notre petite voix intérieure répéter comme un disque rayé, qu’il faut passer à autre chose, nous restons sur le quai, agrippés à une gare fantôme du passé…Sur le moment on ne sait pas pourquoi on fait les choses mais quand on se retourne on comprend que toutes les étapes étaient nécessaires.

Savez-vous que nous avons le pouvoir d’attirer les expériences heureuses comme celles malheureuses par la simple pensée? Il faut apprendre à créer en nous une sorte de broyeur, une machine à transformer les idées noires en joyeux confettis !

Au fil des pages, on apprend aussi qu’il existe une langue secrète utilisée par les alchimistes pour transmettre leurs secrets : c’est la langue des oiseaux.

C’est aussi celle qu’utilisent notre inconscient et nos rêves pour nous souffler nos 4 vérités…A nous de décoder le message.

Quand commence -t-on à fleurir ? Pour Catherine Taret, on commence à fleurir quand on touche à sa vérité, quand on est juste… »Les roses les plus tristes ne sont-elles pas celles qui ont lutté toute la saison pour devenir des anémones ou des pivoines? »

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Jouer un rôle, emprunter un chemin qui n’est pas le sien, est un combat perdu d’avance et l’on serait bien plus joyeux à accepter la vérité de ce que nous sommes, qu’à tricher pour ressembler à ce que l’on n’est pas.

Contrairement au bonheur qui est furtif, quand on est en accord avec soi-même, le bien s’installe et c’est ça qui nous fait « bloomer » (pousser). Trouver son « truc » est la clef de l’éclosion. Et le « truc » réside au point de croisement entre le talent naturel de la personne et sa passion. En gros, c’est donc ce en quoi on est naturellement bon, donc pas la peine de se contraindre à devenir médecin ou architecte si seule la cuisine nous fait vibrer.

Mais parfois, on trouve le temps long…Comment dire, cette l’impression pesante, qu’ à la surface rien ne bouge, calme plat, alors que l’on s’attendait à la vague XXL du Nazaré.

Ne vous inquiétez pas, en réalité c’est en profondeur que  ça travaille, parole de late bloomer 😉

Lorsqu’on décide de changer de vie, forcément cela éclabousse aussi les membres de notre entourage, et la réaction des autres peut parfois être brutale ! Forcément ils ne comprennent pas pourquoi on veut tout bousculer, pourquoi on veut changer?

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Le système se nourrit de stabilité et si l’un des phénomènes bouge, c’est le système tout entier qui est affecté.

La solution : ne s’entourer que de personnes positives, celles qui vous apportent de l’énergie, de l’inspiration, du soutien, et zapper, dans la mesure du possible les autres…

Ne pas oublier qu’ouvrir son coeur aux autres, leur montrer sa vulnérabilité nous fait prendre des risques, certes, mais nous fait aussi avancer.

Mais que chaque late bloomer se rassure, il y a en chacun d’eux, une terre promise, un lieu, une personne ou une situation qui va enfin les aider à résoudre leur équation, à écrire leur histoire.

Mais sachez les filles, qu’aussi paradoxal que cela puisse paraitre, notre propre lumière nous effraye, bien plus que notre obscurité, c’est la raison pour laquelle on a tant de mal à éclore, néanmoins au fur et à mesure que nous laissons briller notre petite flamme nous donnons inconsciemment aux autres la permission d’allumer la leur.

En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement celle des  autres ….

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Voilà les princesses, il me semble que vous détenez là tous les ingrédients pour vous donner envie de lire utile à la plage ainsi que pour envisager la rentrée en mode fleuri et coloré. Comment ? Et bien soit en poursuivant le chemin que vous vous étiez tracé et en faisant de votre projet une oeuvre aboutie, soit en amorçant le début d’une nouvelle vie, à coup sûr le point de départ d’un nouveau cycle.

Oubliez le temps et la pression sociale, et banissez de votre vocabulaire typiquement Frenchie le mot « tardif ».

Chaque individu est sur un chemin de vie qui lui est propre, et pour atteindre son rêve, il peut se retrouver face à des impasses, des chemins cabossés, qui peuvent parfois l’obliger à changer d’itinéraire, rebrousser chemin, bref, prendre un peu de retard…and so what?

Quoiqu’il en soit, les carottes finiront toujours par sortir de terre, non ? Qu’elles soient précoces ou tardives 😉

 

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Ces petites phrases déjà cultes :

  • « c’était l’Everest et j’étais en tong … »
  • « les intentions sont les murmures des anges »
  • « ce que l’on vit nous prépare à ce que l’on doit vivre »
  • « éclore c’est accepter ce que l’on est »…
  • « rien ne sert de courir il faut arriver à point »
  • « toutes les bonnes choses ont un début »

 

 

 

 

Ma séance de strala yoga at home…

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A l’heure où un nouveau phénomène se profile chez les internautes, se présentant sous la forme d’un vrai cahier d’écolier : le « BUJO » comprenez « Bullet Journal », une sorte de carnet très perso où les instagram girls et les autres, notent tout ce qui leur passe par la tête…to do list, agendas, reminder, coach de vie, régime, sport, décompte d’abstinence tabac…voici que je tombe, tout à fait  par hasard sur un petit cahier très spécial, véritable petit guide de yoga pour fit girls à la recherche de nouvelles sensations : « Mon cahier yoga sculpt ».

Son petit côté rétro chic, arty, à contre-courant du tout numérique, des vidéos Youtube, de l’hyper-connexion à outrance, m’a immédiatement séduite.

J’aime l’idée de suivre un programme en solo ou entre copines, en toute simplicité, sur un joli petit cahier d’écolier, que l’on peut transporter où bon nous semble sans soucis de connexion internet ou de batterie off.

Juste lui, moi et mon tapis, où je veux et quand je veux, la liberté, le bonheur quoi…

L’auteur, Sandrine Bridoux, une jeune juriste d’affaires s’ennuyait dans son activité professionnelle, jusqu’au jour où elle découvre le yoga. Elle quitte alors son ancienne vie et s’envole pour New York afin de suivre la formation de Tara Stiles, la fondatrice du Strala Yoga, avec pour but d’importer sa méthode en France.

Ce qui lui a tout de suite plu dans le Strala c’est le côté « rebel » , en effet c’est un yoga très différent dans sa pratique et surtout, il a la particularité de n’avoir aucune dimension spirituelle imposée. Les postures sont enchaînées au rythme d’une playlist, et le corps est sans cesse en mouvement.

Selon elle, le yoga doit être une discipline accessible à tous, il doit viser le relâchement du corps et de l’esprit afin d’apporter sérénité et détente, et par la même occasion une tonification musculaire, de la souplesse et une meilleure aisance du corps et de ses mouvements.
Bref, faire d’une pierre deux coups, en sculptant ta life et ton body 😉

Ce que pense d’elle la papesse du strala, Tara Stiles : » Something special about Sandrine I love is her genuine care for people.You can work hard and achieve, but without the intention to serve, success will never feel great, and it won’t be able to fully express. »

http://stralayoga.com/blog/guide-talk-frenchyogagirl-yoga-sculpt/

Sandrine est dans l’empathie, la bienveillance, et c’est ce qui fait sa particularité, la raison de son succès.

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https://www.instagram.com/frenchyogagirl/?hl=fr

Véritable petit bijou, ce mini guide est imprimé sur de l’authentique papier petits carreaux, pas de photos mais de jolis dessins qui pétillent de couleurs, une sorte de carnet de voyage intime et personnel, à partager entre filles.

Au fil des pages on y retrouve des bilans, des objectifs, des rendez-vous pour caler ses séances de yoga, des conseils à la pelle pour rester zen et motivées, mais aussi pour prolonger l’effet feel good du yoga en dehors du tapis, la French yoga girl, a pensé à tout.

Elle aborde aussi les bases de la yoga food et nous livre certaines de ses recettes détox…Bref une mine d’infos sympas avec un ton très girly et léger.

Avant de commencer tout est passé en revue, de la tenue, au tapis, en passant par le sac, sans oublier la respiration bien sûr et le placement, pour une pratique safe.

Et puis l’essentiel : des programmes de yoga sculpt, car oui c’est promis juré, vous allez transformer votre silhouette, à raison d’une pratique bi, voire tri-hebdomadaire, les résultats ne vont pas tarder à se remarquer, bras et épaules renforcés, cuisses fuselées, abdos tonifiés.

Alors à celles qui pensent que non, même pas en rêve, elles arriveront à caser les 2 ou 3 séances dans leur semaine de working girl ou de lovely Mum, voire les 2, je réponds :

1- le principe même du « no date » c’est que justement c’est toi qui fixe le moment  et un petit cadre est réservé à cet effet dans le carnet, histoire de t’organiser…

2- comme dit Sandrine « du temps on en a toutes, c’est juste qu’on l’utilise mal… » Et je dois avouer que je vois exactement à quoi elle fait allusion, pas vous?

3- donner la priorité à son bien-être est plus gratifiant que de s’échouer en mode « baleine » sur son canapé …no pain, no gain, vous connaissez?

4- et puis enfin on est des WARRIORS, non ?

De toutes les manières, c’est garanti, au final, vous deviendrez addict, car en plus de nous galber la silhouette tout en nous permettant de destresser, ce yoga muscle et énergise le corps tout entier.

Son secret pour nous dessiner un corps de princesse? Miser à fond sur le gainage et le renforcement des muscles profonds.

Comment? Et bien à travers des programmes bien équilibrés :

  • programme n°1 : « Full body toning » pour un remodelage global
  • programme n°2 : « Yog’abs » vous l’aurez compris une séquence spéciale abdos
  • programme n°3 : « Lower body toning & yoga butt » des fesses galbées et des jambes toniques 😉
  • programme n°4 : « Upper body toning » objectif haut du corps fin et musclé
  • relaxation …bien méritée…

Pour chacune des séances, les différentes postures sont d’abord nommées et  expliquées en détail, il est indiqué quelle partie du corps ou groupe musculaire elles sollicitent. Puis dans un deuxième temps, elles sont reprises et insérées dans une séquence à répéter entre 3 et 4 fois, certaines d’entre elles pouvant être cumulées pour un entrainement plus global.

Un conseil : préparez-vous un petit thé et dévorez ce petit guide en entier avant de dérouler votre tapis, histoire d’en apprécier toutes les subtilités avant de se jeter dans le « flow ».

La dernière partie du carnet est consacrée à la yoga food, et là aussi on ne reste pas sur sa faim…Sandrine nous coache efficacement.

Son mantra : Faire preuve de souplesse dans son assiette comme au yoga, et respecter ses 3 commandements :

  • simplicité et équilibre en favorisant des aliments digestes (fruits-légumes-alimentation crue)
  • plaisir : manger en pleine conscience et savourer les aliments que l’on avale
  • écoute : adapter son alimentation à ses besoins.

J’ai testé la recette du Chia Pudding by Sandrine:

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Les graines de chia sont riches en vitamines, minéraux antioxydants et protéines. Elles ont un effet rassasiant puisqu’elles absorbent jusqu’à 7 fois leur poids en liquide, formant ainsi une sorte de gel volumineux, qui prend de la place dans notre estomac, réduisant nos fringales. Source végétale la plus riche en oméga 3, ces graines nous aident à garder une belle peau, par leur action positive sur les hormones, et leur richesse en zinc elles nous protègent contre le vieillissement.

Ingrédients pour un pudding :

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  • 3 cs de graines de chia
  • 30 cl de lait d’amande
  • cannelle ou vanille en poudre
  • 1 cc de miel (option)
  • des fruits frais (fraises, bananes, myrtilles…) j’ai rajouté des oléagineux (noix…) et des baies de goji !

C’est parti !

La veille au soir, je mélange le lait d’amande avec les graines de chia, après avoir ajouté une pincée de cannelle ou de vanille ou de l’anis étoilé pour parfumer.

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Je remue toutes les 5 minutes pendant 15 minutes pour éviter qu’un gros tas de graines ne se forme au fond du bol.

Je verse le tout dans un bocal hermétique que j’entrepose au frais pour la nuit.

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Le lendemain il ne me reste plus qu’à ajouter les fruits et éventuellement le miel, et déguster…

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Ce petit déjeuner « Healthy » permet de faire le plein de vitamines et minéraux puisque les graines de chia renferment aussi du magnésium, et de déborder d’énergie pour aborder sa routine yoga, sans avoir faim.

Et n’oubliez pas de PO-SI-TI-VER, laissez filer les pensées négatives, placez-vous la tête en bas, pour avoir un autre angle de vision et n’oubliez pas, tout échec n’est qu’une leçon de vie, croyez en vous, c’est la clef du bonheur …

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