Ranger sa maison pour détoxifier son corps et son esprit…

Nettoyage de Printemps oblige, voici un livre qui devrait vous intéresser les filles, surtout si  vous avez tendance à :

  • empiler le courrier sur celui de la veille…
  • perdre vos clefs tous les 2 jours en moyenne…
  • laisser trainer votre valise en plein milieu du salon, une semaine après un retour de vacances ou de déplacement pro…
  • entasser des affaires dont vous ne voulez pas vous séparer juste parce que « ça fait mal au coeur de jeter »…
  • attraper la migraine lorsque vous ouvrez la porte de votre dressing…
  • collectionner les médicaments périmés dans votre armoire à pharmacie…
  • avoir, de manière récurrente vraiment très envie de ranger, mais  pas  aujourd’hui « j’ai yoga »…(petite remarque qui a son importance, ça fonctionne aussi avec « piscine » « poney » ou « atelier macramé »…)

Si vous avez répondu « oui » à au moins 3 questions, il ne vous reste plus qu’une seule chose à faire : courir très vite l’acheter, ce livre est fait pour vous, car une fois pour toutes il va vous apprendre à RAN-GER !

Si vous en doutiez encore, sachez que ranger n’est pas inné, on ne vient donc pas au monde  estampillée « Mary Poppins », juste parce qu’on est une fille, non, ça s’apprend, à en croire l’auteur.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, je vous suggère fortement de placer ce petit livre bien en évidence dans les endroits habituellement fréquentés par vos colocataires du sexe opposé, tels que canapé, table de chevet, table de salon, bureau, hamac…au cas où l’envie subite leur viendrait d’y mettre le nez, sait-on jamais, l’apprentissage est ouvert à tous  😉

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Découverte d’abord sur Instagram, à travers des photos édifiantes, avant/après, son livre m’a très vite fait de l’oeil.

Je l’avoue, un peu sceptique au départ, je craignais de m’ennuyer en feuilletant un catalogue du comment devenir une parfaite Bree Van de Kamp, en dix chapitres…

Et puis au fil des pages, il a fallu que je me rende à l’évidence : j’étais en train de me laisser convaincre par le bienfondé de la méthode KonMari, (c’est comme ça qu’elle l’appelle). J‘ai compris qu’il y avait des correspondances évidentes et troublantes entre notre état psychique et notre « intérieur ». D’ailleurs, ce n’est peut-être déjà pas un hasard si le même mot désigne ces 2 mondes, non?

Marie Kondo, cette consultante japonaise en rangement, avance une approche innovante qui tend à allier ordre et développement personnel. Cette méthode permet à la fois de maintenir chez soi un espace zen et de favoriser chez les personnes qui l’appliquent une relaxation et un apaisement mental proche du nirvana, provenant du fait même de ranger, trier et surtout JETER..

Cette méthode s’élève même au rang de véritable art de vivre au Japon au même titre que la cérémonie du thé.

Parfois, le désordre se pose volontairement comme un bruit de fond, une sorte de musique, qui brouille les pistes de notre mental, nous empêchant d’entendre les vrais signaux.

Ne pas regarder au delà du placard, c’est un peu refuser d’ouvrir ses propres tiroirs mentaux, et d’aborder les problèmes clairement. Ranger est le reflet de sa personnalité, mais aussi de ses peurs et de ses conflits intérieurs.

Il y existe une véritable relation sentimentale qui s’affirme dans l’acte de ranger.

Pour les psychologues, mettre de l’ordre est un comportement naturel de défense contre l’angoisse.

N’avez-vous jamais remarqué combien cela améliore son état « intérieur » ? Sans parler du quotidien simplifié et du temps gagné le matin, lorsqu’il faut relever le défi de retrouver en 2 minutes 30 chrono, le top en dentelle acheté en solde le mois dernier, ou le jeans qui nous fait une allure de princesse… on part alors à l’assaut d’un dressing où rien n’est à sa place, on s’énerve, s’agite, se roule par terre, pour enfin passer toute une journée à regretter d’avoir mis un pull vert pomme, commandé par dépit un jour de grisaille et de moral dans les Louboutins, alors qu’on le sait bien, le vert ce n’est pas pour nous, et en plus il gratte et nous donne une mine de cactus …

Oui mais pas facile de changer ses habitudes, surtout lorsqu’on est prises par le temps et que l’on ne sait absolument pas par quel bout commencer ?

Pour cela, faire confiance à Marie Kondo, qui possède une méthode, SA méthode, qui marche à tous les coups.

A l’âge où les enfants sont captivés par les poupées ou les jeux de société, elle lisait déjà des magazines pour ménagères et se passionnait pour l’ordre et la beauté des intérieurs bien organisés.

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A 15 ans elle s’est mise à étudier bien sérieusement le rangement.

Installée aujourd’hui à Tokyo, elle aide ses clients à transformer leur maison désordonnée en un espace de beauté, de paix et d’inspiration.

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Pourquoi un tel intérêt pour le rangement ? Parce que la vie commence seulement (véritablement) une fois que l’on a fait du tri.

Dans son livre, l’auteur nous invite simplement, mais fermement, à oublier nos bonnes vieilles habitudes : passer une journée par an à tout jeter ne sert à rien ! S’attaquer à chaque pièce l’une après l’autre non plus… En procédant ainsi, dans quelques jours, vous nagerez à nouveau en plein désordre.

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Le rangement doit être un moment privilégié. Et chaque objet qui nous entoure doit nous procurer de la joie.

Vraiment.

Si ce n’est pas le cas, alors il faut s’en débarrasser. Tout de suite. Oui, oui…

Y voir plus clair dans notre espace vital, permet de changer notre regard sur la vie et sur nous mêmes.

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Quelques passages intéressants :

  • « semer la pagaille est vraiment un réflexe instinctif qui détourne notre attention du coeur du problème…Quand notre  chambre est impeccable, nous n’avons d’autre choix que d’examiner notre état intérieur. Nous pouvons alors percevoir un soucis que nous nous efforcions d’éviter et être ainsi contraintes de le traiter. »
  • « l’acte de ranger n’est qu’un outil, et non pas la destination finale. Le véritable but doit être de déterminer le mode de vie que vous souhaitez une fois votre maison en ordre. »
  • « Plier un vêtement permet de l’imprégner de son énergie « te-ate » signifie la main qui soigne en Japonais, donc lorsque nous prenons nos vêtements dans les mains pour les plier nous leur transmettons une énergie positive. »
  • « Pour les photos, ne garder que celles qui font monter une émotion positive en vous, il ne devrait pas rester plus de 5 photos par voyage… » 

La méthode :

  1. Commencer par jeter en une seule fois car si le processus est progressif l’impact sera moins important.
  2. Avant de faire le vide, prenez le temps de réfléchir à votre but ultime, en visualisant le mode de vie idéal dont vous rêvez, à défaut on risque de s’exposer à l’effet rebond…La rechute, quoi…
  3. Réfléchir à ce que vous voulez changer dans votre vie, et pourquoi vous souhaitez vivre de cette manière? Et à chaque réponse se demander encore pourquoi? Répéter ce processus entre 3 et 5 fois pour comprendre vos motivations les plus profondes.
  4. Jetez et gardez des choses n’ont qu’un seul but, celui de vous rendre heureux, se poser la question avec chaque objet : est-ce que ce vêtement me met en joie? si oui je garde, si non, je jette ! Oups n’oubliez pas le pull vert pomme 😉
  5. Raisonner en termes de catégories et non d’endroits. Cela signifie que vous n’allez pas entreprendre le rangement pièce par pièce, mais plutôt par catégorie c’est à dire tous les vêtements, toutes les chaussures, toutes les factures…
  6. Ne laissez pas votre famille voir ce que vous faîtes, inutile que vos proches ne   sachent ce que vous jetez… 
  7. Définissez un lieu bien précis où mettre les choses après les avoir utilisées, cela permet de garder une maison en ordre.

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Dans quel ordre ranger : Parce que oui il y a un ordre 😉

  1. les vêtements
  2. les livres
  3. les papiers
  4. les objets ayant une valeur sentimentale

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Aussi étrange que cela puisse paraître, la magie du rangement permet de gagner en confiance en soi, car le fait de savoir si l’on conserve un objet ou pas, et de répéter le processus des centaines de fois, améliore naturellement notre faculté à prendre des décisions, et puis ranger apaise le stress c’est évident !

Le processus de rangement permet également de rendre hommage à notre maison, si accueillante et dévouée. Connaissez-vous un meilleur moyen que de la maintenir en ordre pour lui exprimer notre gratitude face à tout ce qu’elle fait pour nous?

Enfin, désintoxiquer sa maison, revient à désintoxiquer son corps, Marie a constaté que certains de ses clients, une fois le processus de rangement mis en cours, avaient perdu du poids, si si, vous avez bien entendu…Jeter revient à imposer un mini-jeûne à son corps !

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire, les filles, plus besoin de casser votre livret A, pour partir à l’autre bout du monde participer à une « retraite- jeûne », ou de siroter des jus d’herbe du matin au soir, pour espérer entrer à nouveau dans votre slim, NON, désormais le nec plus ultra, sera de RAN-GER…

Et par bonheur, on devrait toutes, en cherchant bien, pouvoir trouver aisément « du stock », un petit coin de joyeux fouillis qui aurait échappé à notre extrême vigilance de fille bien organisée…

Je propose que l’on s’y mettre de suite si l’on veut être prêtes avant l’été, qu’en pensez-vous ?

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Apprendre à décoder les messages de l’inconscient pour aller mieux…

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Nous avons tendance parfois, à ériger des grillages autour de nous, à poser des limites à notre épanouissement, à nos choix, à nos actes. Par manque de confiance en soi, on ne se croit pas capable, ou parce que notre mental est prisonnier d’une vision tronquée de la réalité…Alors on n’ose plus avancer, coincés à travers le filtre de nos émotions négatives, de nos blessures, de notre histoire. Piégés par nos pensées toxiques, nos croyances de papier, découragés par la hauteur du mur, et la solidité du métal, on reste là, prisonniers des barreaux sans oser sortir de cette cellule de fatalité et peu à peu la corrosion attaque notre esprit, elle oxyde la perception qu’il a du monde, de nous-même, de la vie.

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Ces mêmes émotions parfois nous égarent, souvent nous réduisent à reproduire des routines du passé, des schémas de pensée que d’autres ont déjà foulé avant nous, nos parents et les parents de nos parents…L’inconscient tatoué dés la naissance par une mémoire transgénérationnelle,  une histoire familiale inachevée dont il faudra parvenir à s’extraire pour tenter d’écrire librement son propre chapitre.

La conscience  mobilisée par la souffrance psychologique, qui envahit l’espace, sclérose le mental, bloque toutes les issues vers le réel, vers les sensations ou les pensées positives, casse le flux de la vie…

Un proverbe chinois dit :  » tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au dessus de ta tête, mais ne les laisse pas faire leur nid dans tes cheveux ».

Ne pas laisser s’installer la tempête mentale, sortir son canot de survie avant même que le navire ne prenne l’eau, verbaliser l’émotion, la conscientiser.

Trop d’émotions refoulées, finissent à la longue par amputer notre énergie vitale, par créer des tensions, des dysfonctionnements,  par souffler sur notre petite flamme intérieure, causant troubles, maladies, réactions épidermiques, douleurs chroniques…

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« Dis-moi ou tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul, est ma bible pour décrypter ces maux du corps, qui ne sont pas anodins, et qui représentent les seuls mots que notre mental a trouvé pour nous faire passer un petit message via notre physique…Je l’ai lu et relu plusieurs fois et ne me lasse pas de m’y replonger régulièrement, j’y trouve toujours de quoi étancher ma soif de comprendre.

Partant du postulat qu’il n’y a pas de hasard, l’auteur avance la théorie d’après laquelle derrière toute affection (maladies de peau, troubles digestifs, douleurs chroniques…), une tension psychologique souvent inconsciente prépare le terrain à la pathologie. Chacun d’entre nous est acteur de son problème, et non victime, et il se doit de tout mettre en oeuvre pour aller vers la prise de conscience, vers un changement dans ses schémas de pensée, pour aller mieux.

Au début des années 80, Michel Odoul crée la psycho-énergétique, concept élaboré à partir des principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise et des données de la psychologie occidentale. A partir de l’analyse de plusieurs milliers de cas rencontrés, il pose les bases d’une nouvelle vision de la maladie et des traumatismes.

D’après l’auteur « la maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation du chemin de vie. La conscience exprime ainsi par des troubles énergétiques générateurs de maladie, les entraves à son plein épanouissement. Comprendre les mécanismes psychoénergétiques qui soutendent la maladie permettent donc de retrouver la santé. »

Il utilise la métaphore très inspirante de la calèche.

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Le Chemin de vie est une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence. Nous avançons à l’aide d’un véhicule qui est notre corps physique, les Orientaux utilisent la métaphore de la Calèche qui circule sur un chemin qui symbolise la vie. Ce chemin est un chemin de terre, comportant des nids-de-poules des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté.

  • Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés de la vie, les heurts.
  • les ornières sont les schémas existant que nous reprenons des autres et que nous reproduisons.
  • les fossés plus ou moins profonds représentent les les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident.
  • les virages, les zones de brume représentent les difficulté à voir clair.

Cette calèche est tirée par deux chevaux qui symbolisent les émotions ce qui montre combien ce sont elles qui nous tirent dans la vie.

  • un cheval noir : le Yin (côté droit de notre corps) qui symbolise la lignée maternelle,  les valeurs féminines, familiales, l’entreprise.
  • et un cheval blanc : le Yang (côté gauche de notre corps) qui symbolise la ligné paternelle, les valeurs masculines, l’autorité.

La calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient.

Elle possède 4 roues :

  • 2 devant : les bras qui donnent la direction
  • deux derrière : les jambes qui portent la charge

A l’intérieur de la calèche se trouve un passager que l’on ne voit pas, mais que l’on peut entendre, c’est notre guide intérieurnotre Etre.

La calèche avance sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le cocher mais c’est en réalité, le passager qui a donné la destination (le but, le vécu, les leçons de la vie, la réalisation de soi) au cocher.
De la qualité, de la vigilance et de la conduite du cocher, vont dépendre le confort du voyage (existence) :

  • Si le cocher brutalise le cheval (émotions) et le brime, celui-ci va s’énerver ou s’emballer et risque de conduire la Calèche à l’accident.
  • Si le conducteur manque de vigilance, il ne saura pas éviter les trous et les bosses (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera inconfortable.
  • S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, c’est le cheval qui dirige la calèche (peurs, phobies, addictions) et la calèche risquera de ne plus avancer, de frôler le fossé.
  • S’il conduit trop vite, force trop, ou si le cheval s’emballe, c’est le fossé, l’accident.

Parfois une roue ou une pièce lâche (maladie) soit parce qu’elle était fragile, soit parce qu’elle est passée sur trop de trous et de bosses (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer en se soignant. Si vous ne voulons pas que la « panne » se reproduise, il sera essentiel de réfléchir à la conduite du cocher et à la manière de changer nos comportements, nos attitudes face à la vie.

  • Si le cocher traverse des zones de faible visibilité, il faudra ralentir, suivre la courbe du virage en tenant bien le cheval (maîtriser nos émotions en phase de changement), s’il s’agit de brume, d’orage, nous devrons « naviguer à vue », et faire confiance à notre chemin de vie et à notre guide intérieur, en acceptant de lâcher prise.
  • Face à un carrefour, si le cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, il va penser savoir qu’elle direction choisir. Le risque de se perdre sera alors très important car la raison et l’intellect n’ont pas toujours raison.
  • Si, en revanche, il se montre humble et honnête avec lui-même, il demandera au passager de lui indiquer la route dans la mesure où le guide est le seul à connaître la destination depuis le départ. Organiser des pauses pour pouvoir dialoguer avec l’ Etre ou le Guide intérieur, sera salutaire, pour éviter de se perdre à nouveau.

Je trouve cette représentation de notre chemin de vie particulièrement intéressante. Le recours à la métaphore permet de mieux comprendre toutes les influences que nous subissons, de notre mental, de nos émotions, du monde, et la manière dont ils impactent notre équilibre intérieur. Une sorte d’analyse de la partie immergée de notre être, que nous avons souvent du mal à sonder, tant nous sommes concentrés à tenir un cap à continuer la course, au risque parfois de briser notre embarcation contre un mur de glace et de devoir réparer, s’immobiliser, changer de route…

Dans ce livre on apprend aussi à décrypter les messages cachés derrière certaines de nos douleurs physiques comme :

Les genoux : difficulté à accepter
« Le genou est la deuxième articulation de la jambe, celle qui sert à plier, à se plier, à se mettre à genoux. C’est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde. Le genou représente la “porte de l’acceptation”. C’est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l’arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voir à reculer. Il est facile de déduire que, lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu particulier. »

Les épaules : difficulté à agir
« Les tensions que nous ressentons dans les épaules signifient que nous rencontrons ou ressentons des freins à nos désirs d’action, notamment en termes de moyens. C’est-à-dire que nous nous sentons empêchés non pas par manque de capacité, mais par manque d’assistance ou par opposition extérieures. Les énergies ne peuvent donc pas passer dans les bras et se bloquent dans nos épaules.

La gorge : difficulté à exprimer
« Les maux de la gorge sont ceux de l’expression “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”. Extinction de voix, angine, avaler de travers, sont les signes de notre difficulté à exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression. Nous préférons alors arrêter les choses “à la douane”. »

Les chevilles : difficulté à bouger
« Les entorses, douleurs et traumatismes aux chevilles vont nous parler de nos difficultés de relations, dans le sens où nous manquons de stabilité ou de souplesse par rapport à elles. Elles signifient que nous traversons une phase dans laquelle nos positions, nos critères de vie, la façon avec laquelle nous nous “plaçons” officiellement par rapport à l’autre ne nous satisfont plus et que nous avons de la difficulté à en changer, à “bouger”. Nous nous obligeons alors à l’arrêt, car nous ne pouvons plus avancer dans cette direction»

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Faire taire la douleur par des antalgiques, sans l’entendre, la comprendre, et l’envisager comme faisant partie d’un processus de rééquilibrage à mettre en place, c’est prendre le risque qu’elle se chronicise, qu’elle devienne cet être invisible, locataire de nous-même,  qui, peu à peu installe sa supériorité, prend les commandes, et dévore toutes nos réserves d’énergie vitale.

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Toutes les émotions que l’on refoule parce que l’on ne peut ou ne veut y mettre des mots, peuvent se cristalliser dans différentes parties de notre corps et créer des dysfonctionnements.

La douleur essaie toujours de nous transmettre un message, « le MAL a DIT », de nous signaler que quelque chose perturbe notre harmonie intérieure, d’attirer notre attention sur les mises au point à effectuer pour que la paix s’installe à nouveau…

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Crédit photo : Lisa Berrocal

 

Mon « Feel good book »…

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J’ai adoré ce roman, car oui il s’agit bien d’un roman initiatique, sous fond de développement personnel. Une sorte de quête de soi, une remise en question totale d’une vie devenue inconfortable, tant au niveau personnel que professionnel. Camille, à l’occasion d’une drôle de rencontre avec un « routinologue » si si ça existe …!!!…va prendre conscience qu’elle fait fausse route depuis trop longtemps, qu’elle a égaré  ses rêves et décide, avec l’aide de Claude, (le routinologue)  de changer le regard qu’elle porte sur elle-même ce qui va impacter favorablement sa relation aux autres.

Au fil des pages, on apprend :

  • que le changement est une porte qui s’ouvre de l’intérieur.
  • que tu es la seule personne responsable de ton bonheur.
  • à définir ce que l’on veut vraiment.
  • à éviter la « mitraillette à reproches » envers soi mais aussi envers nos proches.
  • à couper les « élastiques du passé ».
  • à voir tes atouts (si, si tu en as, tout le monde en a, mais tout le monde ne le voit pas).
  • à arrêter de « nourrir ses rats ».
  • à changer son dialogue intérieur.
  • à dire merci, merci à ceux que l’on aime, merci à la vie…ce qui permet de prendre conscience de la chance que l’on a d’être là et de vivre…
  • à installer une « Rumignotte » (sorte de tire-lire à pensées négatives) et s’obliger à mettre un euro à chaque fois que l’on laisse s’installer les mauvaises habitudes.
  • à respirer pour canaliser ses émotions (mais ça on a appris à le faire au yoga et maintenant on est trop forte 😉 )

De jolies phrases pour retrouver le sourire intérieur :

  • Le plus grave ce n’est pas d’échouer, c’est de ne pas avoir essayé.
  • Le pardon ne fait pas oublier le passé, mais il élargit le futur.
  • Le succès est la capacité d’aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme.
  • Aujourd’hui est un cadeau c’est pour cela qu’on l’appelle « présent »;
  • Certains regardent la vase au fond de l’étang, d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau.
  • Faire ce que tu aimes c’est la liberté, aimer ce que tu fais c’est le bonheur.