J’ai rencontré Sandrine l’an dernier, suite à un article paru dans le magazine ELLE, qui plébiscitait les bienfaits du massage facial, et plus précisément d’un massage ancestral Japonais, censé stimuler les muscles profonds du visage et détoxifier la peau : le Kobido. Seule une élite d’une cinquantaine de thérapeutes dans le monde, dont 5 en France sont formés à cette technique, et, jour de chance pour moi, l’un (ou plus exactement l’une) d’entre eux se trouvait à une vingtaine de kilomètres de mon domicile…
Partie découvrir un massage, je suis rentrée bluffée par la technique, le visage et le moral repulpés, conquise par une femme aux mains de virtuose, inspirante, d’une énergie débordante. J’aime sa manière de s’exprimer toute en métaphores, son petit accent so British, passionnée, spontanée et généreuse, elle cultive la bienveillance et la joie de vivre…
1°/ Qui est Sandrine ?
C’est la fusion de deux mondes : l’Asie et l’Occident. Née en France mais d’origine vietnamienne, elle a été plus de 15 ans sujet de sa gracieuse Majesté Britannique où elle a exercé, en entreprise, la profession de formatrice en Anglais. Frappée de prés par le Cancer, elle décide, il y a 3 ans, de venir s’installer avec son mari et ses deux enfants dans le Sud- Ouest pour changer de vie, et se reconvertir dans ce qu’elle sait faire depuis toujours : masser. Une sorte de retour aux sources, d’une enfance heureuse, où le massage était le trait d’union entre les générations.
« C’est ma grand-mère qui m’a tout appris, je la massais, et en échange elle me donnait un bonbon. En Asie, on ne différencie pas le massage de la vie, il se pratique au quotidien, sur les bébés, les enfants, les adultes, les personnes âgées, toujours dans une atmosphère de joie. Dans la même pièce, on masse, on cuisine, on joue, on ri…Dans notre culture, on n’attend pas que les symptômes apparaissent pour les soigner, on anticipe, en prenant soin du corps, en ayant une bonne hygiène de vie. Le massage sert à rééquilibrer les tensions, une sorte de bilan en amont de notre état de santé. Les Chinois disent que soigner la maladie quand elle est là c’est comme fabriquer des armes après avoir déclaré la guerre. Il faut savoir écouter et comprendre, pour corriger un manque de sagesse, d’équilibre émotionnel chez son patient avant que ces disharmonies ne provoquent la maladie. »
Son mantra, la définition de la santé, proclamée par l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
Convaincue que de pratiquer un massage est un acte lourd de responsabilité, Sandrine a voulu se former auprès des meilleurs afin d’acquérir un savoir global, une véritable connaissance des fondamentaux. C’est la raison pour laquelle, diplômée en réflexologie plantaire elle a voyagé pour étendre sa formation : Paris, Madrid, Londres, Tokyo, et a côtoyé les plus aguerris :
- Mochi dont elle a été la principale apprentie en France
- Robyn Chau avec laquelle elle a appris la réflexologie faciale
- Namikoshi pour le shiatsu
- Le Docteur Shogo Mochizuki, pour le Kobido
Et elle continue, puisqu’un voyage au Japon est programmé dans les semaines à venir pour parfaire à la fois sa connaissance d’un pays qui l’attire, et rencontrer des maîtres en shiatsu.
2/ Qu’est-ce que le Kobido ?
Le Kobido a démarré il y a plus de 500 ans au Japon, lorsque 2 des meilleurs maîtres de l’Anma (la toute première forme de massage) se sont affrontés, pendant des mois, autour d’une démonstration de « Kyoku-te » un soin du visage réalisé avec une technique de percussion effectuée la main pliée. A la fin de la compétition, pas de vainqueur, ni de vaincu, les 2 maitres qui avaient un grand respect l’un pour l’autre, ont décidé d’unir leurs talents pour fonder une maison de beauté : la maison Kobido. Ce sont ces 48 techniques de massage qui se sont transmises de maître à élève, au fil des générations. Le Dr Shogo Mochizuki, médecin et spécialiste du massage japonnais est le maitre de la 26 ème génération de la Maison Kobido.
Donc Kobido n’est pas la traduction de « massage Japonais », c’est l’une des plus réputées maisons de massage, qui a donné son nom à cette technique.
Depuis 1990, Shogo Mochizuki dispense cet enseignement à travers le monde, et il a transmis à Sandrine son savoir.
3/ Qu’est-ce qui le différencie des autres massages ?
Ce n’est pas un simple massage du visage, mais un véritable art traditionnel Japonnais, tout comme peut l’être la cérémonie du thé. Très complexe il est basé sur plus d’un millier de techniques divisées en 48 catégories, il peut être réalisée avec une crème mais Sandrine préfère garder le contrôle étroit avec les tissus par le biais de l’huile végétale d’amande douce ou de noyaux d’abricot à laquelle elle adjoint une huile essentielle en fonction du moment de la journée, et des besoins de la patiente. C’est un massage profond qui sollicite également les muscles du visage, enchainement de lissages, pétrissage, percussions, vibrations, pincements, selon une intensité variable, agissant directement sur la structure même du visage. Le but étant de repulper, de lifter les traits.
4/ Quels sont ses bienfaits ?
Même si sa vocation première est de lifter et lisser les traits, comme tous les massages Japonnais, il travaille sur l’équilibre du « Chi »l’énergie vitale, stimule la microcirculation, et le flux lymphatique, provoquant une sorte de détox. Les cellules sont mieux oxygénées et les déchets éliminés.
« Le massage, et en particulier le Kobido, possède une dimension psychologique, à travers lui, j’arrive à conceptualiser l’état de la personne. J’essaye alors de l’apaiser si je la sens en stress, ou de la dynamiser si au contraire elle est en panne d’énergie. Ce qui fait la richesse de cet art, c’est qu’il s’adapte à chacun, à son état physique et mental, à son âge, c’est pour cela que je dis qu’il n’y a pas un Kobido, mais des Kobidos ». Chacune des séances que propose Sandrine n’est jamais la même.
« Pour moi, le principal est d’équilibrer, de remodeler, le visage, afin que la patiente se sente libérée de certains petits défauts qui la complèxent. C’est la raison pour laquelle, je reste très à l’écoute, et nous échangeons beaucoup avant de démarrer la séance. La méthode globale de lifting naturel japonais que je propose peut réellement constituer une alternative safe and green, à la chirurgie esthétique. Ce qui m’importe plus que tout, c’est de redonner une personnalité joyeuse à celle qui fera appel à moi. Je pense que le massage doit s’inscrire dans une routine bien-être, comme le yoga, ou la méditation, il permet calmer avec les mains, d’atteindre un état profond de relaxation et de bien-être intérieur. Stimuler les muscles profonds, provoque une réaction immédiate sur la qualité des tissus et les volumes du visage. En appliquant une forte pression sur les muscles pendant quelques secondes, on parviendra à les relâcher doucement par effet réflexe. Inversement si l’on souhaite redonner du tonus à un muscle, on lui applique des manoeuvres plus toniques, qui vont avoir pour but de le contracter et lui redonner du volume. Lorsqu’on s’occupe de soi, forcément on se sent tout de suite plus belle, non? On gagne en confiance et au final, c’est cette énergie positive qui se lit sur le visage de mes patientes. »
5/ Parle-nous, Sandrine, de la méthode que tu as mis en place :
« Cette méthode possède une dimension beaucoup plus globale, et s’apparente d’avantage à un lifting naturel japonais, car je fais appel à plusieurs techniques empruntées au Kobido bien sûr, mais complétées par la réflexologie faciale et le shiatsu afin d’avoir un plus large spectre d’action au niveau technique.
A cela j’y ajoute l’écoute, car il est très important pour moi de comprendre la motivation de chaque personne, les raisons qui ont fait qu’elles ont eu envie ou besoin de pousser la porte de ma maison de beauté. Très souvent, je me rends compte que la patiente vient pour corriger un défaut, qui a mes yeux n’est pas majeur, mais mobilise toute son attention, en raison de son vécu, de la manière dont elle se perçoit. Parler, mettre des mots, sur des maux, permet de pérenniser les effets du massage dans le temps, de redonner le sourire intérieur à la patiente.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que masser c’est équilibrer les énergies de la personne avec l’énergie universelle de la nature. Rester attentif à cette vie qui circule en nous, y être conscient et réceptif, me semble être la base du bien-être. «
La synergie de tous ces éléments cumulés voilà le fondement de la méthode de Sandrine, car la beauté ultime ne vient-elle pas de cet équilibre parfait entre santé physique, émotionnelle et spirituelle ?
6/ Sandrine, as-tu un conseil healthy à nous donner ?
« Je dirai qu’en matière de beauté, less is more, ce n’est pas le nombre de crèmes, sérums, et fluides qui comptent, ni leur prix, mais plutôt le soin que tu apporteras à les appliquer sur ta peau. Prends le temps, 10 minutes maximum, le soir, lors du démaquillage, pour créer une petite routine bien-être, allume une bougie, diffuse une huile essentielle relaxante …Crée un petit moment de connection avec toi-même, où tu évacueras tout le stress de la journée, où tu détendras ton visage. Des mouvements vers le haut pour remonter et défatiguer les traits, des petits pincements comme le bec d’un colibri du menton vers les oreilles le long de la mâchoire, stimuler le visage pour faire circuler la lymphe. Chacune de mes patientes repart avec un petit protocole d’auto-massage à pratiquer à la maison et des conseils pour décupler l’effet du soin reçu. Mais le plus important étant de se réconcilier avec soi-même, s’aimer et s’accepter telle que l’on est, n’est-ce pas ça le vrai secret ancestral ? »
7/ Ce qu’en pensent celles qui ont testé :
C’est une technique qui commence à être validée par le corps médical, et il n’est pas rare de rencontrer dans la salle d’attente de Sandrine, certaines dermatologues à la recherche d’une alternative plus naturelle à la médecine esthétique, tant pour elles-mêmes, que pour leurs patientes.
« Je trouve une nette amélioration au niveau cutané, mes rides sont moins profondes surtout la ride du lion, on a l’impression que le visage est dégonflé, les traits semblent rajeunis. Mais il y a une prise en charge plus globale, je trouve que cela me donne de l’énergie, du tonus pendant une semaine après le massage » Aline, radiologue.
« Je suis venue en plein été par curiosité et après la première séance déjà je me trouvais les traits détendus mais c’est au fil de la cure que sont apparus les vrais changements : le teint plus clair, le visage dégonflé, les paupières moins lourdes. Avec en bonus, l’inattendu, la quasi-disparition des grains de milium près des yeux sur lesquels rien n’avait fait effet jusqu’à présent.
Je continue en entretien une fois par mois, autant pour prolonger les effets que pour profiter d’une heure pour soi très apaisante. Cerise sur le gâteau : l’écoute et la bienveillance de Sandrine. »
Sophie, responsable marketing.
Si vous êtes tentées par l’expérience, Sandrine Finch vous accueille au 9 Allée Branly – 33200 Bordeaux Caudéran, dans un cadre très zen et épuré. Vous pourrez y recevoir un massage du visage, ou vous former à sa méthode de lifting naturel japonais.
Tél : 06 01 76 48 74 « sandrinefinch@gmail.com »
Et pour celles qui n’auront pas la chance de croiser sa route, vous trouverez sur le site officiel Kobido, la liste des praticiens agréés.
Wouah! Ça me tente énormément. La garantie d’avoir une vraie pro et non pas une simple « inspiration » du kobido. Merci 😉
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Sandrine est une experte, tu seras entre de « bonnes mains » 😉
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Il nous faut une « Sandrine » d’urgence dans le sud……….
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