Le compte à rebours a commencé …
Dans quelques matins, le Printemps sera là, il investira nos balcons tout comme nos jardins intérieurs, en diffusant du vert à perte de vue.
Il fera s’éveiller en douceur la nature, monter la sève aux arbres et l’énergie dans nos veines.
Il nous rendra positifs, joyeux, impatients, rêveurs et volubiles.
Il donnera l’impulsion nécessaire à tous les projets que nous avions secrètement nourris durant les longs mois d’hiver, fera scintiller, pétiller, exister, l’impossible, l’inaccessible, l’improbable.
D’un chant d’oiseaux il en fera symphonie, d’un battement d’ailes, spectacle originel, d’un bourgeon à peine éclos, émotion…
Il ouvrira grand la porte sur laquelle se trouvait le trou de serrure derrière lequel nous observions le monde.
Il détournera le mécanisme de nos pensées pour leur éviter le bain de grisaille.
Eclaboussera d’or ce flot de phénomènes impalpables, ces vagues, qui font et défont en permanence notre équilibre, ce magma intérieur précurseur de vapeurs d’émotions.
Déchirer le filtre de pensée monochrome, adhérer sans réserve, aucune, à cette folle idée, ce postulat du bonheur selon lequel il existe toujours un autre moyen d’interpréter les faits.
Inhaler ses effluves à pleins poumons dés que le doute s’installe…
Savourer chaque goutte de cet elixir de sérénité, pour qu’il nous monte à la tête, nous enivre de conscience et de réalité, qu’il s’imprime enfin dans notre ADN.
Le verre n’est jamais à moitié vide.
Ne perdons pas de vue qu’il existe toujours une face B, colorée et positive, un autre regard, un contraire, un oxymore.
Toute situation peut être interprétée différemment, en fonction de celui qui la vit, de l’instant où elle se présente, et surtout de l’état d’esprit avec lequel elle est envisagée.
« Un villageois rentrait chez lui à la tombée de la nuit. Il aperçut un serpent au travers du chemin et retourna chercher de l’aide.
A la lumière de la lanterne, on vit que le serpent était une corde.
Plongés dans la méconnaissance de la réalité, nous prenons souvent la corde pour le serpent; »
(Yoga Sutras Patanjali Chap II.5)
Réfléchir à deux fois avant de gaspiller son énergie pour des causes infondées.
Prendre du recul, changer d’angle de vision.
Certaines postures en yoga sont dites « inversées », parce qu’elles placent le coeur au dessus de la tête.
Nos pieds s’élèvent alors vers le ciel, et notre tête s’ancre en direction de la terre, alors même que l’horizon reste immobile.
Il y a fort à parier que notre perception du monde, nos repères soient fortement impactés, alors changeons notre angle de vue pour accueillir les pensées ou traverser les circonstances de la vie, remettons-nous en question, évoluons.
« Le monde change quand nous changeons » Marianne Williamson.
Laissons le Printemps nous mettre sens dessus dessous, stimuler notre conscience et notre coeur, faire circuler l’énergie, éclairer nos pensées, infuser notre esprit pour accueillir le changement avec délice.
Idem dans l’assiette. Pourquoi toujours cantonner l’avocat aux salades et autres Buddha bowl?
Renversons l’angle de vue, commençons par la fin (faim) et envisageons-le côté dessert en mixant textures, couleurs, peps et audace.
Onctueux et suave comme une caresse, pourvoyeur de bons gras, l’avocat rassemble à la même table vegans et omnivores, autour d’un seul concept : le plaisir.
Ses bienfaits ne sont plus à prouver, jugez plutôt :
- des fibres pour la digestion,
- des acides gras pour un effet coupe-faim,
- des phytostérols qui réduisent le LDL, appelé mauvais cholestérol, et augmentent le bon grâce à son acide oléique.
- des acides gras insaturés excellents pour le système cardio-vasculaire,
- des caroténoïdes, et de la lutéine, qui favorisent une bonne vision et un joli teint
- des vitamines C, E, K qui impactent positivement la glycémie,
- du magnésium et du potassium, souvent absents de notre alimentation.
- un effet anti-oxydant qui fait de l’avocat un anti-inflamatoire naturel .
Il n’en faut pas plus pour en faire notre best-friend et l’inviter régulièrement à notre table 😉
Alors prêts à tenter l’expérience d’un petit dessert vegan, exempt de gluten et de lactose, mais trop trop bon ?
Go go go !
Ce qu’il me faut :
Pour le fond de tarte :
- 100 g de dattes
- 100 g d’amandes
- 100 g de noix de coco râpée
- 2 cs d’huile de coco
Pour la crème :
- 1 citron vert
- 2 avocats mûrs
- 40 ml de sirop d’agave ou de fleur de coco
- 4 cs de lait de coco
- le zeste d’un citron vert
C’est parti !
- je commence par rassembler tous les ingrédients de la base dans le bol d’un robot et je mixe jusqu’à obtenir une pâte sablonneuse proche de celle d’un crumble.
- j’aplatis ce mélange dans un fond de moule à tarte chemisé d’un film transparent pour faciliter le démoulage.
- puis je dépose le moule au réfrigérateur le temps de préparer la crème
- je prélève la chair des avocats, j’ajoute le jus de citron vert, le sirop d’agave, le lait de coco que je prends dans la partie solide.
- je mixe le tout et verse délicatement sur la base
- oublier ensuite la tarte au congélateur une heure afin qu’elle se fige
- avant de servir zester le citron vert sur le dessus.
Une texture aussi généreuse sans la moindre petite trace de crème ou de beurre, ça vous parait juste incroyable, non?
On parie que personne ne remarquera qu’il y a de l’avocat dans ce petit délice?
Bravo et merci Lisa pour cette recette printanière, toujours autant inspirante ! Le citron vert me fait un petit peu peur, à tester.. bise 🤗
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Merci Monique pour ton commentaire.
La saveur du citron vert reste tres subtile, tu peux essayer …
Tres bonne continuation à toi 😘☀️
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Comme toujours une recette magnifique…Bravo Lisa…..
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