Vite un petit bouillon !

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Janvier s’étire et se consume, déroulant avec lui les prémices de la nouvelle année.

L’hiver reprend  le dessus et après les heures festives, il souffle comme un vent de trop plein.

Trop plein de nourriture, trop plein de consommation, et paradoxalement au lieu de nous satisfaire, de nous combler, ce trop plein accentue le vide en nous.

De fossé il en fait abîme.

La tentation est grande de colmater par de l’excès, du superflu, de l’inutile.

Des opiacées, des placébos, que l’on s’épuise à rechercher à l’extérieur, alors que le précieux sésame est là, juste à l’intérieur…

Prendre le temps de s’écouter, de se recentrer, de s’unir à nouveau.

Quitter un à un ses manteaux de façade, d’imposture, d’artifice, pour retrouver son véritable soi, son noyau, son diamant.

Tenir la longueur, accueillir le froid, le manque d’énergie, accepter que certains jours le moral ne soit pas au rendez-vous.

Commencer à préparer son terreau, entre deux gelées.

Sélectionner les plantations que l’on voudra y faire pousser.

Trier avec conscience les graines des projets que l’on portera et qui viendront à éclosion au printemps et se débarrasser définitivement de de ce qui nous encombre, nous empêche d’avancer.

S’installer dans le confort frais et léger de la saison « yin » pour se laisser aller entièrement à la douceur et à l’introspection.

Visiter son jardin intérieur, prêter l’oreille à ses émotions, aux messages que le corps envoie, écouter la douce mélodie du silence intérieur, retourner son regard vers son centre et apprendre à observer avec ses sens, lister les  ressentis, encourager les sentiments, canaliser les émotions.

Laisser l’intuition prendre les commandes, nous guider et tant que la communication n’est pas rétablie, tant que le silence radio se fait encore larsen, continuer à chercher.

Chercher encore et encore.

Faire taire toutes les autres voix, les acouphènes, les fausses notes, les mantras prêts à réciter, tout ce qui n’est pas nous.

Nettoyer le mental comme on détoxifie le corps, en douceur mais en profondeur…

Assainir l’organisme épuisé par une alimentation anarchique, trop riche, trop conséquente, qui plombe le système digestif et donne la désagréable sensation d’avancer avec des sacs de sable sur chacune de nos épaules.

Lever le pied et mettre son système digestif au repos avec un aliment bienfaisant et non gras, comfort food par excellence : le bouillon.

Il nous réchauffe de l’intérieur, nous hydrate, nous fait du bien.

L’intérêt c’est de rassembler un maximum de légumes, d’épices, d’herbes, pour plus de saveur, plus de bienfaits, mais il n’y a pas vraiment de règle, faîtes avec ce que vous avez, avec ce que vous aimez…

Et pour voyager un peu, on utilisera du miso, omniprésent dans la cuisine japonaise, comme substitut au sel.

Il s’agit d’une pâte, faite à partir de fèves de soja fermentées, de céréales, comme le riz ou l’orge, et de sel.

Sa double fermentation, va développer ses saveurs, mais aussi la fabrication d’acide lactique, bénéfique pour la flore intestinale. Il favorise le transit et  la digestion. Au fil de la fermentation, les bactéries et levures présentes vont participer à la décomposition des céréales et des haricots de soja qui composent la pâte initiale, en sucres, acides gras et acides aminés simples, très digestes.

Très concentré en protéines végétales d’excellente qualité grâce aux légumineuses qui le composent, le miso contient aussi des vitamines du groupe B, impliquées dans les processus de production énergétique. il se révèle précieux également pour le bon fonctionnement du système nerveux.

De saveur salée et douce, le miso est considéré comme un aliment « yin », il est relié aux reins, à la vessie, à l’estomac et à la rate. On considère qu’il assouplit les « stagnations », supprime les blocages et apporte une énergie chaude, particulièrement bienvenue au coeur de l’hiver.

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Pour optimiser la préparation des bouillons, il est conseillé de faire mijoter doucement les légumes pour bien récolter les antioxydants et vitamines et ne pas prendre le risque de les détruire, de manière à obtenir une eau parfumée claire et limpide.

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Les légumes grâce à leurs minéraux rendent le bouillon alcalinisant, contribuant ainsi à l’équilibre acido-basique de l’organisme. Ce mode de préparation permet de recueillir les minéraux et les nombreuses vitamines présentes dans les légumes.

Le bouillon est formidablement réhydratant car son principal constituant est l’eau, il va permettre ainsi de compenser les pertes hydriques. Mais l’intérêt majeur, est que cette eau est « riche ». En effet, lors de la cuisson, beaucoup de vitamines, comme la vitamine C et la B9, « fuient » dans l’eau.

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On a pour coutume de manger les légumes et jeter l’eau de cuisson, en buvant le bouillon cela permet donc de ne pas en perdre une goutte 😉

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A partir de maintenant exit les bouillons-cubes, qui n’ont strictement rien à voir vec le vrai bouillon.

Démesurément trop riches en sel, ils sont également composés avant tout d’exhausteurs de goût comme le glutamate monosodique et du guanylate, de sirop de glucose, d’huile de palme, de sucre caramélisé… autant d’ingrédients inutiles qui encrassent notre organisme et nous portent préjudice.

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Préparer un bouillon, il n’y a rien de plus simple et de plus facile, on parie que vous allez vous y mettre ?

Ce qu’il me faut :

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  • 2 carottes
  • 1 oignon
  • 1 blanc de poireau
  • 1 branche de céléri
  • 1 fenouil
  • 1 tige de citronnelle
  • 1 pincée de cannelle
  • 2 cm de gingembre frais
  • 1/2 cc de poivre noir en grains
  • 1/2 cs de gros sel
  • 1 cs d’huile d’olive
  • 2 étoiles badiane
  • quelques branches de persil
  • quelques graines de coriandre
  • 1 cc de fenouil en poudre

c’est parti !

  • j’épluche tous les légumes et les détaille en petits morceaux
  • je fais revenir tout ce petit monde dans une grande casserole avec un filet d’huile d’olive, en remuant sans arrêt pour ne pas colorer les légumes.

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  • puis j’ajoute environ 2 litres d’eau filtrée et laisse mijoter à feu doux pendant une heure

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  • il ne me reste plus qu’à filtrer le bouillon à l’aide d’une passoire.

Vous pouvez boire ce bouillon tout au long de la journée, du diner, du  week-end, en l’associant à de la compote de pommes par exemple.

Bien évidemment ce pseudo jeûne n’est à maintenir que l’espace de 24 h maximum pour éviter toute carence.

Pour une version plus complète, il est possible d’enrichir cette base avec des légumes et légumineuse pour un effet « minestrone like ».

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Pour cela il  faudra en plus du bouillon :

  • 2 gros navets boule d’or
  • 1 panais
  • 4 carottes rainbow
  • 2 poireaux
  • 200 g de pousses d’épinards
  • 1 branche de citronnelle
  • 1 filet d’huile d’olive
  • 50 g de légumineuses de votre choix (pois chiches, lentilles, haricots…)
  • 100 g de crosnes

C’est re-parti !

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  • éplucher les légumes
  • verser le bouillon dans une grande casserole et ajoutez-y les légumes et la citronnelle, laissez mijoter 30 minutes environ.
  • 15 minutes avant la fin de la cuisson ajoutez les légumineuses et les crosnes soigneusement lavées
  • retirez du feu et ajoutez-y les pousses d’épinard
  • répartissez dans des bols et ajoutez un filet d’huile d’olive avant de déguster bien chaud…

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Savez-vous que les crosnes, ces petits légumes oubliés, mi-vers de terre, mi-chenilles, sont des alliés minceur puisqu’ils ont la particularité de ne contenir aucun lipide. Avec 75 calories pour 100 grammes, ils délivrent la quantité de glucide et d’amidon nécessaire à l’organisme pour maintenir la température corporelle pendant le froid hivernal. Ils représentent également une source intéressante d’oligo-éléments et notamment de phosphore qui va intervenir dans la production de l’énergie. Leur teneur en potassium et en calcium permet également le bon fonctionnement des muscles et notamment du cœur, ainsi que des os.

Et puis c’est un légume racine qui nous permet de nous ancrer à la terre.

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Vous ne trouvez pas que l’hiver s’annonce coloré et joyeux?

Patate douce surprise …

 

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Parce que l’on n’a pas toujours le temps ni l’envie, de passer des heures en cuisine…
Parce que les choses les plus saines et les plus simples, s’avèrent toujours être les meilleures…
Parce que l’été touche à sa fin et que les moments privilégiés de partage, en famille ou entre amis restent, à juste titre notre priorité.
Des aliments sains et délicieux, vite préparés et qui nous aident en douceur à refermer l’album de vacances pour se caler à nouveau sur le rythme de la rentrée, voilà ce dont nous avons besoin.

 

Quitter le yang, saison estivale où l’énergie avait atteint son maximum, des jours longs,  une chaleur puissante, soleil, abondance, pour se diriger lentement vers l’automne, saison yin, plus fraîche, lunaire, espace de transition, véritable choc entre l’apogée de l’énergie estivale et celle du calme abordant l’hiver.

Saison d’intériorisation.

La nature elle aussi ralenti son rythme.

Les journées se font plus brèves, les matins plus frais, les chants d’oiseaux plus lointains.

Chaque rayon de soleil s’envisage comme un cadeau, un oubli de l’été, un crayon de couleur tombé du cartable qui diffuse du bleu sur notre horizon.

Comment basculer de l’été à l’automne sans filet ?

Difficile d’accepter la logique improbable du calendrier qui en vingt-quatre heures voudrait nous faire changer de saison, en nous retirant tout ce qui a fait notre bonheur des semaines durant, pour soudain nous mettre au gris.

Heureusement il existe ce que les uns appellent l’intersaison, et les autres la 5ème saison, trait d’union entre ce qu’il faut laisser partir, ce qui n’a plus lieu d’être, et ce qui vient, mais n’est pas encore là…

Comme une passerelle, une petite échelle de bois, que l’on déroulerait au gré du courant pour traverser la rivière sans mouiller nos chaussures.

Passer de la saison mourante à celle naissante….En douceur…

Equilibrer les déséquilibres de nos états énergétiques grâce à l’enracinement à la terre, notre point d’ancrage, pour tempérer et harmoniser, tout en s’allégeant du superflu.

 

Ecouter son corps, ses envies de douceur, de couleur, de réconfort, et se faire plaisir, avec tous les aliments qui nous font du bien.

Et la patate douce, sensuelle et suave, petite boule d’énergie, et de lumière, en fait partie.

Elle se logera volontiers dans nos lunch box de rentrée, pour célébrer la fin de l’été de manière complète, festive et joyeuse et aborder l’automne avec enthousiasme.

Pourquoi on va l’adorer ?

Parce qu’elle se décline en mille  recettes, et parce que sa peau solide et sa chair onctueuse peuvent servir d’embarcation d’un jour, à de jolis légumes et céréales pour une escapade healthy…

Pépite nutritionnelle, elle est riche en cuivre, manganèse, vitamines A et B6, elles déborde d’anthocyanine réputée  diminuer les risques de développer un cancer du côlon, et de bêta-carotène pour conserver son joli teint de vacances.

 

Aliment beauté grâce à son super pouvoir antioxydant, elle répare notre peau soumise aux agressions du soleil, vent et sel, et réduit le mauvais cholestérol.
Protecteur  hépatique, antidiabétique elle booste notre système immunitaire tout entier et en cette période de transition climatique il est bon de se savoir protégé.

Association gagnante avec le quinoa, qui nous permet de faire le plein de protéines végétales puisqu’il est l’un des rares à  posséder tous les acides aminés essentiels à l’organisme. Dans la majorité des cas, seuls les produits d’origine animale assurent un apport en acides aminés aussi complet.

Pour résumer, disons que la petite graine des Andes fait le même job que la viande, mais en mieux puisqu’elle est plus digeste, et beaucoup moins grasse.

Sans oublier les nombreux minéraux et vitamines qu’elle contient, notamment du groupe B, qui permettent au corps de mieux assimiler les protéines.

Jugez plutôt :

  • riche en magnésium, le quinoa détend les muscles, aide à réguler la tension artérielle, à abaisser le taux de stress, et permet un sommeil de meilleure qualité. Autant d’actions positives pour conserver ou retrouver un bon moral.
  • riche en tryptophane, un acide aminé essentiel qui favorise également un sommeil réparateur et améliore l’humeur en stimulant la production de sérotonine, un neurotransmetteur appelé hormone du plaisir ou de la bonne humeur.
  • à index glycémique bas, le quinoa est également un véritable allié de la digestion.
  • riche en fibres il rassasie et stimule doucement le transit.
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Les crudités tels que le chou rouge et l’avocat apporteront leurs vitamines et leur fraicheur contrastante avec la chair de la pomme de terre juste rôtie…
L’expérience vous tente ?
Ce qu’il me faut pour 4 personnes :
  • 4 patates douces de taille moyenne
  • 150 g de quinoa cuit
  • 65g de noix
  • 1 gousse d’ail émincée
  • 2 cs d’huile d’olive
  • Sel & poivre
  • 1 cc de cumin
  • 1 cc de gingembre râpé
  • 1 cc de graines de fenouil
  • 2 cs de graines de sésame noir
  • 1/4 de chou rouge râpé
  • 2 avocats mûrs
  • 3 cs de pois chiches cuits et égouttés
  • quelques feuilles de menthe
  • 1-2 cuil. à soupe d’eau
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C’est parti !
  1. Préchauffer le four à 200 C. Percer les patates douces plusieurs fois avec une fourchette. Recouvrir une plaque de papier sulfurisé et y déposer les patates douces. Enfourner pendant une heure ou plus si besoin, jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres et rôties.
  2. Pour la garniture de quinoa-noix : placer les noix dans un mixeur et pulser 2 ou 3 fois pour les couper en tout petit morceaux.
  3. Faire chauffer de l’huile dans une large poêle, puis ajouter le quinoa cuit, les noix  l’ail, les épices ainsi qu’un peu d’eau pour humidifier l’ensemble. Faire mijoter quelques minutes à feu moyen.
  4. Râper ensuite le chou rouge
  5. Pour la crème d’avocat : placer tous les ingrédients (avocat, menthe, sel, poivre, pois chiches, eau) dans un blender et mixer jusqu’à l’obtention d’une consistance douce et crémeuse.
  6. Assembler les patates douces en les coupant en deux dans le sens de la longueur et en les garnissant du mélange noix-quinoa. Réhausser de la crème d’avocat et ajouter le chou rouge, saupoudrez de sésame noir, et dégustez sans attendre !

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La texture fondante et sucrée de la patate, viendra se marier à merveille avec le croquant du chou rouge, pendant que les petits grains de quinoa exploseront en bouche, suavement nappés de crème d’avocat et soulignés par les éclats de noix… Goûtez c’est une expérience unique qui vous attend 😉

 

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Tout ce qu’il vous faut pour faire le plein de protéines végétales avec l’association pseudo céréales (quinoa) et légumineuses (pois chiches), des légumes joyeux et colorés pour la bonne humeur, du goût, du crunchy, le bonheur quoi 😉

 

Crème douceur, avocat et cacao cru…

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Parfois la nourriture agit comme un pansement.

Pansement émotionnel aux visées compensatoires en période de turbulence, stress, frustration, ennui ou mal-être…

On mange, et à fortiori on mange sucré pour se rassurer, se faire plaisir, installer une sorte de petite bulle entre nous et le monde, kit de premier secours face à des émotions qui nous submergent et que l’on n’est pas en mesure d’accueillir.

Ce n’est donc pas l’aliment que l’on recherche mais ce qui se cache derrière lui, son effet « doudou ». Anesthésier, le temps d’une cuillerée, un trop plein d’émotion qui nous grise et nous fait perdre l’équilibre.

En théorie, la solution consisterait à apaiser l’esprit, dissiper l’anxiété, les peurs, les angoisses, pour retrouver la pleine et consciente sensation de se nourrir avec raison et plaisir, et non de remplir un vase dont on ne perçoit plus le fond.

Et c’est justement l’acte de conscientiser ce que l’on avale qui nous ramène à nos propres sensations, à ce plancher de satiété, confortable et rassurant.

Mais si la théorie semble accessible, la pratique s’avère, elle, plus héroïque…

Comment éviter ces pensées limitantes qui nous tricotent un scénario si lointain de la réalité? Notre mental, sait parfaitement cloner le réel, à tel point qu’il nous bluffe et nous rend prisonnier de ses injonctions …

Par un ancrage à sa respiration, on peut laisser le souffle conscientiser, calmer les émotions et comprendre quelles sont les circonstances, les pensées, qui ont provoqué cette surcharge émotionnelle.

Puis, tenter de la désamorcer en remontant lentement la rivière à contre-courant en changeant d’itinéraire. Sortir du cadre, pour affranchir l’esprit de ses ruminations, briser le bocal, et ressentir enfin le bonheur de nager hors du lagon.

Laisser infuser ses idées dans une eau propre, fraîche et cristalline…

Et si l’appétence subsiste c’est qu’elle était « envie » et non « besoin ». Dans ce cas ouvrir grands, portes et fenêtres, et céder joyeusement et sans le moindre jugement à l’appel du chocolat, version crème,  savoureuse et  légère.

Celle-ci se prépare le temps d’un battement d’ailes de papillon et se déguste avec plaisir et conscience.

Douce et veloutée, aux accents épicés très cacao, sans la moindre petite lichette de sucre, de mauvaises graisses, ou de lait de vache, que l’on pourra agrémenter de jolis fruits de saison bien mûrs…

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Pile poile ce qu’il nous faut pour les jours d’énergie dans les tongs,  car le cacao cru augmente le taux de sérotonine, hormone du plaisir, stimulant ainsi optimisme et bonne humeur.

Idem pour la banane qui avec son taux de magnésium au top va compenser notre petit coup de mou.

La Cardamome, quant à elle, est une épice que l’on retrouve dans les plats indiens et asiatiques, elle possède de nombreuses propriété :

  • Aide à la digestion
  • Antiseptique
  • Source de calcium et de magnésium
  • Source de vitamine B2 et B6

Et si à cela on ajoute les bonnes graisses de l’avocat, qui contentent le corps, le coeur et l’esprit, on obtient une recette à tester de toute urgence et à introduire dans notre jolie routine d’été…

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Ce qu’il me faut pour 4 jolis petits pots :

Du green et rien que du green 😉

  • 1 bel avocat mûr à point
  • 1 banane bien mûre aussi
  • 4 cs de cacao cru en poudre
  • 3 ou 4 dattes
  • 1 gousse de cardamome
  • quelques noisettes torréfiées
  • 1 cc d’éclats de fèves de cacao cru (facultatif)
  • du lait d’amande
  • des fruits de saison (facultatif)

DSC_0384.JPGC’est parti !

  • je coupe l’avocat pour en prélever la chair
  • j’en fait autant avec la banane
  • Je verse joyeusement tout ce petit monde dans un blender en ajoutant les dattes dénoyautées, les grains de cardamome, et le cacao cru.
  • Garder le lait d’amande à portée de main au cas où, tout dépend de la consistance souhaitée.
  • et mixer…
  • puis verser dans de jolis petits bols.

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Ne pas oublier le topping : quelques fruits frais, ou déshydratés, noisettes, graines, éclats de fèves de cacao cru…

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On parie que cette petite crème vous fera fondre de plaisir tout l’été ?