Gâteau aux pommes, épices et huile de noix, vegan et gluten free.

L’automne s’en va sur la pointe des pieds, laissant son empreinte dorée sur les feuilles de chaque arbre, sa douce fraicheur au coeur de chaque forêt..

Il nous invite maintenant à rentrer…

Rentrer avant que l’hiver ne s’installe, que les arbres ne pleurent leurs feuilles envolées, que la nature ne s’endorme.

Et à mesure que les jours raccourcissent, notre envie de se retrouver à l’intérieur, au chaud, se fait plus pressante.

Les feux de cheminée promettent de réchauffer nos coeurs humides, et il flotte déjà dans l’air comme une effluve sucrée d’écorces de mandarines et de cannelle.

C’est une période qui incite à ralentir et à prendre soin de soi, à trouver sa lumière dans la pénombre.

Plus la cadence de nos journées est soutenue, plus la volonté de rompre avec ce rythme sera vive, mais se débarrasser de toute source de stress n’est pas chose facile.

Lâcher prise implique une connaissance parfaite de soi, pour prendre le risque de se faire confiance.

C’est s’ouvrir à la voie du changement, de la transformation, abandonner les schémas de pensée réducteurs, les relations toxiques, modifier la couleur de son ciel intérieur.

Laisser aller ce que l’on retient de toutes ses forces et qui n’a plus lieu d’être.

C’est accepter de laisser l’hiver s’engouffrer dans sa vie tout en sachant que le Printemps lui succèdera.

C’est accueillir l’énergie Yin, fraîche, féminine, lunaire, introspective, pour la laisser prendre le pas sur le Yang de l’été, dynamique, chaud, masculin.
Favoriser le rééquilibrage énergétique, par des postures de yoga doux, des moments de détente, des espaces de non faire.

C’est être.

Etre soi.

Aller à sa propre rencontre, vers cet autre, cet être de souffle qui vit en nous.

Se calquer sur sa respiration pour mieux retrouver le chemin vers l’essentiel : soi.

Et s’aventurer au plus profond du dedans de qui nous sommes vraiment.

Explorer cette île lointaine dont nous ne percevons que les contours émmergés, mais dont les trésors résident cependant à plusieurs centaines de mètres de profondeur.

Là où les silences retentissent et où les sombres abysses aveuglent de lumière.

Descendre pour s’élever, pour comprendre que tout est déjà là, à l’intérieur et qu’il n’est besoin de rien d’autre.

Stimuler sa vitalité et renforcer son métabolisme par une alimentation réconfortante mais saine, nutritive mais légère.

Prendre soin de son corps en ne lui donnant que le meilleur, privilégier les environnements joyeux et bienveillants.

Collectionner jalousement les moments de partage, éclabousser d’amour et d’empathie tous ceux qui s’aventureront sur notre route et faire que l’hiver soit tout sauf morose.

Sur le plan alimentaire, user et abuser de l’huile de noix pour ses innombrables vertus, dont celle d’apaiser le système nerveux en créant de nouvelles connexions entre les cellules de notre cerveau.

Très riche en oméga 3 et en acides gras poly-insaturés, elle permet aussi de prévenir les maladies cardiovasculaires en réduisant le taux de mauvais cholestérol dans le sang.

Elle possède par ailleurs un effet anti-âge, grâce à ses polyphénols , stérols végétaux, vitamines, acide linolénique, manganèse, bref, un vrai cocktail antioxydant qui aide notre organisme à lutter contre les attaques des radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire.

Et la meilleure se trouve par ici :

​https://www.bocerno.com

Les huiles de noix vierges Bocerno sont fabriquées à partir de cerneaux de noix de qualité supérieure « extra-blancs », issus de l’agriculture biologique française du Périgord. 

Alors pourquoi ne pas se préparer un petit gâteau vite fait, et en toute simplicité, avec des ingrédients qui réveillent les papilles et nous apportent de bons nutriments pour booster notre hiver ?

Ce qu’il me faut :

  • 1 yaourt de soja bio
  • 1 pot de farine de sarrasin
  • 1 pot de farine de riz complet
  • 1/2 pot de sucre de fleur de coco
  • 1/2 pot d’huile de noix Bocerno 
  • 1/2 pot de lait de noix de cajou (ou autre lait végétal)
  • 1 sachet de poudre à lever bio
  • 1 cc de gingembre râpé
  • 1 cc de cannelle
  • 1 cc de vanille
  • 1 cc d’écorces d’oranges en poudre
  • 2 petites pommes bio
  • 8 à 10 cerneaux de noix

C’est parti :

  • je commence par verser le yaourt de soja dans un saladier, et conserve le pot qui servira de mesure pour tous les ingrédients.
  • J’ajoute, les farines, la poudre à lever, le sucre, l’huile, les épices, et mélange bien pour obtenir une pâte homogène
  • Puis j’épluche les pommes et les taille en petits dés que j’ajouterai à la pâte, ainsi que les noix.
  • il ne reste plus qu’à verser l’appareil dans un joli moule et à faire cuire environ 35 à 40 minutes à 180 degrés.

Laisser refroidir sur une grille, le temps de se préparer une petite infusion, et de faire crépiter le feu dans la cheminée…

L’huile de noix remplace avantageusement et généreusement le beurre dans ce gâteau, tout en déposant un onctueux et une saveur ronde en bouche.

Tomato party, millet, graines et herbes fraiches…

Tout change, en permanence et parfois la vie réserve de jolies surprises.

Avant que l’automne ne vienne redessiner ses contours, et jeter de l’or sur ses feuillages, le potager sourie encore à l’été.

Il tient ses promesses et continue d’offrir ses plus jolies tomates aux rayons du soleil et à la convoitise des oiseaux.

Pourtant il y a encore quelques semaines, l’air était lourd, et l’espoir de récolte improbable.

Mais les forces et les ressources de chaque être vivant, tomates comprises, permettent de faire face aux perturbations de la vie, et du climat.

Les circonstances endurcissent.

Chaque ère fait place à une autre.

Ne pas avoir peur de laisser le feu brûler ce qui n’a plus lieu d’être, pour que des cendres naisse un sol fertile propice à d’autres départs.

Au lieu de s’attarder à chercher les causes de nos échecs acceptons l’impermanence de la vie.

Abandonnons-nous à son flot, tout en acceptant qu’il nous arrivera d’être déséquilibrés, de chuter parfois, mais que de cette fragilité apparente naîtront force et sérénité.

« La vie est un mélange de tristesse et de bonheur et il doit en être ainsi car autrement elle n’aurait plus de sens et deviendrait quelque chose de mort. Le yoga permet de regarder le bonheur comme la tristesse avec la même sérénité. » Gita Iyengar

Et l’ère du changement a sonné .

Si le quinoa ne vous fait plus vibrer pour le moment, et que le boulgour vous plombe, essayez le millet, on parie qu’il saura vous inspirer ?

De jolies petites billes dorées, qui viennent ensoleiller nos assiettes et nous offrir leurs nombreux bienfaits :

  1. Une portion de millet comble 13 % des besoins quotidiens en phosphore . Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant dans l’organisme, après le calcium. Mis à part son rôle essentiel dans la formation des os et des dents, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir le pH du sang. Il est aussi l’un des constituants des membranes cellulaires.
  2. C’est aussi une source de magnésium intéressante. Le magnésium participe à la minéralisation osseuse, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la transmission de l’influx nerveux, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire.
  3. Le zinc fait aussi partie de ses composantes, lequel intervient dans la cicatrisation des plaies notamment et au développement du foetus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse, à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.
  4. Le grain de millet entier contient des fibres alimentaires, mais en plus petite quantité que la plupart des autres céréales complètes.
  5. Et, béni des Dieux, il ne contient pas de gluten 😉

Nous allons le mêler à des petits légumes du soleil, des herbes fraiches, façon taboulé 2.0 !

Ce qu’il me faut pour 4

  • 100 g de millet
  • 1 poivron
  • 1 gros radis rose
  • 1 oignon rouge
  • 4 tomates (ananas, coeur de boeuf, noire de crimée..)
  • 1 bouquet de basilic
  • 1 bouquet de coriandre
  • 2 cm de gingembre frais râpé
  • huile d’olive
  • sel/poivre
  • 1 citron vert
  • 4 cs de graines de sésame noir

C’est parti !

Je commence par faire cuire le millet, en le versant dans une casserole puis en ajoutant 2 fois son volume d’eau froide.

Porter à ébullition, saler et couvrir. Laisser cuire à feu doux pendant 20 minutes jusqu’à absorption totale de l’eau.

Laisser refroidir et pendant ce temps, laver les légumes et les tailler en petits dés.

Emincer l’oignon, ajouter le gingembre râpé, et mélanger le tout dans un saladier avec le millet, avant d’arroser copieusement d’huile d’olive vierge bio et pressée à froid et de jus de citron. Ajoutez les herbes ciselées et les graines.

Puis incisez la peau des tomates en croix pour faciliter l’épluchage. Faites bouillir de l’eau et plongez les 10 secondes puis mettez les dans de l’eau glacée pour retirer la peau plus facilement.

Coupez le haut des tomates et évidez les à l’aide d’une cuillère sans les casser.

Assaisonnez de sel fin et retournez-les sur un plat afin d’éliminer l’excès d’eau.

Enfin, remplissez les tomates de ce joyeux mélange et dégustez 😉

Un petit plat haut en couleurs et en saveurs qui permet de retenir encore un peu plus l’été…

Galettes de légumes d’été aux graines de courge…

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L’été coule doucement.

Au potager, c’est la saison des cueillettes, mais les chaleurs étouffantes de ces dernière semaines, cumulées aux matins trop frais, ont eu raison des salades.

Quant aux quelques tomates qui avaient décidé de tenter malgré tout l’aventure, elles ont fait le bonheur des pies avant même d’arriver à maturité.

Seules de timides courgettes exhibent maintenant leurs jolies robes prairie, et un poivron, unique mâle à la ronde, déploie désespérément ses charmes sous ses habits couleur passion.

Le bilan n’est guerre encourageant, mais le défi était de taille compte tenu de l’aléa climatique.

Cette année il faudra se contenter d’un panier à moitié plein, se réjouir malgré tout d’avoir pu sauver quelques légumes et tenter de trouver l’inspiration coûte que coûte pour passer joyeusement du jardin à l’assiette.

Faire avec les cartes qui nous ont été distribuées au potager, comme dans la vie.

A attendre que les étoiles soient parfaitement alignées pour agir, on risque l’immobilité, l’inaction, le repli.

Vouloir en permanence la perfection, est un stratagème pour se prouver sa propre valeur dont, soyons honnêtes, on n’est pas très sûrs.

On place alors volontairement la barre trop haut, de sorte que, fatalement, on ne puisse l’atteindre,  et continue ainsi à alimenter de stériles croyances.

Le danger c’est qu’à force de reproduire ce schéma, notre image finisse peu à peu par s’altérer …

Cette course à la perfection empêche d’agir, et peut même directement fabriquer de la procrastination car plutôt que de se confronter à un possible échec, on préfère, même sans vraiment s’en rendre compte, ne pas essayer du tout et rebrousser chemin.

Et l’on remet ainsi ses actions à demain.

Demain, lorsque l’herbe sera plus verte, le panier plus plein, lorsque je serai cet autre, plus beau, plus mince, plus érudit, plus riche, bref, on s’invente tout un mala de fausses excuses pour ne pas sauter à pieds joints dans la vie, de peur de mouiller des escarpins, dans lesquels, avouons-le on n’est plus très à l’aise…

L’instant présent, au lieu d’être vécu pleinement, est relégué à un hypothétique futur, qui probablement ne sera jamais atteint, alors qu’à nos pieds coule une rivière, fraîche et cristalline qui ne demande qu’à être empruntée, traversée, explorée…

Nous sommes vivants et c’est bien là tout l’essentiel, le reste n’est que pur scénario monté de toutes pièces par un mental peu sûr de lui.

Mais pour l’heure, l’été n’est pas fini, et nous avons toutes les chances de croire que les choses peuvent changer.

En attendant, on parie qu’avec juste une belle courgette et un fier poivron on peut réaliser une petite recette green, vite préparée, savoureuse et équilibrée qui remplacera habilement un triste sandwich dans notre panier de plage ?

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Ce qu’il me faut pour 6 galettes :

  • 1 courgette
  • 1 poivron
  • 100 g de quinoa noir
  • 100 g de lentilles corail
  • 1 cc de graines de fenouil en poudre
  • 2 oeufs de poules ou de chia
  • 1 cm de gingembre râpé
  • sel, poivre
  • 2 cs de graines de courge
  • 1 cs d’huile d’olive
  • 1 cs de farine (de maïs en ce qui me concerne)
  • 1/2 bouquet de menthe fraîche (ou coriandre)

C’est parti !

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  • je commence par rincer abondamment les lentilles corail et les fais cuire dans un peu d’eau salée
  • j’en fais autant avec le quinoa
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  • j’émince ensuite la courgette et le poivron préalablement pelés et lavés.
  • puis je rassemble tous les ingrédients (lentilles, quinoa, menthe, gingembre, farine, graine de fenouil, huile d’olive, sel, poivre et les oeufs) dans un mixer juste pour hacher grossièrement.
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  • pour une version vegan, il est possible de remplacer les oeufs de poule par des oeufs de chia en mélangeant 2 cuillères à café de graines de chia moulues avec 6 cuillères à soupe d’eau à température ambiante , (l’eau trop froide ralentit le mucilage), laissez reposer 15 à 20 minutes avant de les incorporer au reste des ingrédients
  • dressez de petites galettes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, ou bien remplissez de petites moules avec la préparation.
  • faites cuire 15 minutes environ à 180°.
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    Dégustez chaud ou froid accompagnées d’une salade ou d’un velouté frais 😉

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    On fond littéralement pour cette petite galette, riche en protéines végétales, issues de l’association quinoa (pseudo-céréales) et lentilles (légumineuses), joyeuse et colorée, que l’on peut emporter aussi bien dans sa lunch box au bureau que dans son panier de plage.